Age : 12-15 ans
Editeur : Intervista (2007)
220 pages
Note :
En vingt quatre heures, Musine a eu le temps de voir son existence complètement vaciller. Elle apprend d’abord qu’elle est une clé, une personne capable de passer d’un monde à l’autre. Mais l’Illusionniste rêve de la posséder, pour finir de compléter sa collection et enfin régner sur l’Aegyre. Pour cela, il kidnappe son père, Paul.
Dés lors, soumise à l’ultimatum de l’infâme, elle n’a qu’une journée pour retrouver et sauver son père prit au piège par les charmes de Belladone. Sur sa route, semée de dangers, elle fera la connaissance aussi bien d’alliés que d’ennemis. Et surtout elle en apprendra plus sur elle, sa mère et son père.
Schéma habituel du roman fantastique, le livre et l’intrigue se démarquent pourtant en de nombreux points.
Le personnage représentant le mal est peu commun puisqu’il n’hésite pas à inviter Musine et ses amis pour poser son ultimatum, sans pour autant s’en prendre à elle. Ce qui n’est pas très courant dans le genre !
L’écriture est à la portée de tous, l’histoire l’est tout autant et est très mouvementée. Johan Heliot, réalise une prouesse pas toujours évidente dans le genre fantastique : il ne se perd pas dans les longues descriptions et entame dés le départ, le récit avec de l’action qui jamais ne s’assagie. Riche donc en aventures auxquelles s’ajoutent des touches d’humour.
On s’attache facilement aux personnages, même si on a du mal à se les représenter ( peut-être aurait-il fallut là, passer un peu de temps sur leurs physionnomies) et ce n’est pas forcément les plus présents qui nous interessent le plus ( par exemple, j’apprécie beaucoup Errance et Roc). On a d’ailleurs du mal à les quitter lorsque l’on arrive à la fin de Les vagabonds de l’Entremonde.
Une fin, laissant supposer une suite. Se serait avec un réel plaisir, je pense, que les ados retrouveraient Musine, Kelb, Roc, Paul …
Un roman pour les mordus d’aventures imaginaires, pleines de surprises et de rebondissements.