Age : 15 ans et +
Éditeur : Pocket jeunesse (2015)
370 pages
Note :
Théodore Finch et Violet Markey se rencontrent en haut d’un clocher alors que tous les deux songent à se suicider. Violet parce qu’elle se sent responsable de la mort de sa soeur dans un accident de voiture, Finch parce qu’il n’a jamais vraiment eu goût à la vie. Mais au bord du vide, Finch prend la décision de sauver Violet. Leur histoire commence…
Tous nos jours parfaits a rencontré un joli succès auprès des lecteurs. Il s’inscrit dans la droite lignée des romans à la « John Green » qu’on a pu voir se multiplier depuis le succès de Nos étoiles contraires. A défaut d’y être question de cancer, Tous nos jours parfaits n’aborde pas moins un sujet difficile : le suicide des adolescents. Tout comme John Green, Jennifer Niven aspire à trouver le ton juste, entre humour et drame tandis qu’entre Violet et Finch se tisse une jolie histoire d’amour. Tous nos jours parfaits est donc un roman sur l’adolescence écorchée, l’adolescence en souffrance qui n’arrive pas à sortir de ses idées noires. Au fil des courts chapitres qui mettent en avant le point de vue de Finch ou celui de Violet, nous découvrons les blessures de nos deux héros. Le regard provocateur de Finch sur la mise en scène de son suicide se confronte au difficile deuil de Violet. L’un et l’autre se portent mutuellement dans cette reconquête de la vie.
Je suis au regret de dire cependant que Tous nos jours parfaits est un roman dans lequel je me suis ennuyée. Je suis restée très détachée de cette histoire sans jamais réussir à m’attacher totalement aux personnages. Même si la personnalité de Finch est très intrigante et séduisante, je n’ai pas été sous le charme de ce héros et Violet, héroïne plus banale, ne m’a malheureusement pas émue. J’ai eu du mal à être convaincue et touchée par la romance qui se noue lentement entre les deux héros. Je m’attendais à un texte plus fort, plus émouvant et ma lecture m’a laissé totalement de marbre. Je n’ai pas été du tout touchée par l’histoire malgré sa thématique difficile.
Le style de Jennifer Niven ne m’a pas emporté et j’avais vraiment le sentiment de lire un roman de John Green au rabais. L’ensemble manquait de relief et de rebondissements. Il ne se passe pas beaucoup d’événements dans Tous nos jours parfaits et l’écriture ne m’a pas assez emportée pour que je reste captive longtemps de l’histoire. J’ai eu du mal à aller jusqu’au bout même si je voulais connaître l’issue ( prévisible ) de la relation entre Finch et Violet. J’avoue que cette déception est assez inattendue étant donnée les bonnes critiques reçues par Tous nos jours parfaits, mais pour moi, ça n’a pas du tout fonctionné. Peut-être n’avais-je tout simplement pas le coeur a une telle lecture… Un roman qui m’a traversé sans s’imprimer durablement dans mon esprit.
En quelques mots :
Le thème est difficile ( le suicide des adolescents) mais le traitement se veut plus optimiste. Dans la lignée de John Green ( qui fait figure de modèle pour bon nombre de roman sur l’adolescence écorchée) , Tous nos jours parfaits tente d’allier l’humour et le drame pour raconter une jolie romance entre deux ados meurtries. Si le roman a reçu un très bon accueil de la part de nombreux lecteurs, il n’a pas réussi à me séduire. Ma lecture de Tous nos jours parfaits à été longue, ennuyeuse et laborieuse. Les deux héros n’ont pas réussi à me toucher et je suis souvent restée de marbre devant leur histoire d’amour en construction. Je m’attendais à un texte plus fort et émouvant, j’ai finalement le sentiment d’avoir été totalement traversée par cette lecture sans jamais réussir à la fixer en moi. Dommage.