Age : 12 – 15 ans
Éditeur : Albin Michel Wiz (2014)
395 pages
Note :
Depuis plus de deux ans, Sadie est totalement, complètement, éperdument amoureuse de Garett. Mais pour lui, Sadie n’est qu’une simple amie. Lorsque Garett part pour un séjour de six semaines pour parfaire son écriture, Sadie, réalise qu’elle s’est trop emportée : Garett ne l’aimera jamais.
Aidée de son équipe au Café In et de son ancienne meilleure ami Kayla, Sadie élabore un programme en 12 étapes censé la sevrer de Garett pour toujours… Va -t-elle tenir jusqu’au bout ?
Du roman guimauve et chick-lit comme on aime le savourer !
Six semaines pour t’oublier est une histoire fraîche et divertissante qui nous met le sourire aux lèvres. Sadie est une héroïne sympathique qui se transforme sous nos yeux. D’abord jeune adolescente naïve et un peu trop amoureuse, elle se transforme rapidement en jeune fille combattive, tachant de trouver des solutions pour ne plus penser à Garett et surtout qui réfléchit à comment elle a pu en arriver là.
Une panoplie de personnages secondaires entoure Sadie. Ces personnages restent assez superficiels mais ils nous sont aussi d’emblée très sympathiques et attachants, avec des petites touches personnelles qui pimentent le récit et nous font vite adhérer à l’histoire : D’abord il y LuAnn, l’excentrique (tout est déjà dis avec un nom aussi original), puis Josh le bon copain qui est là pour réconforter, sans oublier non plus Kayla, l’ancienne meilleure amie au regard lucide et Dominique, la française légèrement clichée au caractère de cochon mais pouvant se révéler sous un autre jour…
Six semaines pour t’oublier c’est le remède contre la rupture et les amours impossibles. Un roman à la sauce américaine qui se défend et nous embarque dans une histoire sur un thème universel : l’amour et ses déconvenues. Une chose est certaine, dans Six semaines pour t’oublier, Abby McDonald invite les lectrices ( car ce roman s’adresse surtout à elles) à ne pas s’enfermer dans un amour à sens unique qui empêche d’être soi-même et nous condamne à toujours vouloir faire comme l’autre dans l’espoir de le conquérir…