Age : 12-15 ans
Éditeur : Syros : Soon (2011)
320 pages
Note :
Kane Adamson et sa famille vivent toujours à Médiola, ville où ils se sont installés dans l’objectif de modifier le futur. Mais tandis que le syndrôme ABEL répand la violence au sein des villes, Adamson commence à douter des bienfaits du protocole de Nod et son président. Dans le même temps, les conseils de K2 et K3 réagissent aux agissements du président de K1. Ils ont envoyé les Tsahdiks pour former des jeunes aux pouvoirs exceptionnels et mettre un terme à la violence et au projet du président de K1 en trouvant l’Ancêtre avant eux, car K1 souhaite le tuer.
Avec Le Temps des Tsahdick Claire Gratias clôt son roman en deux tomes Le Signe de K1. L’histoire de ce second livre reprend les personnages là où nous les avions laissés à la fin du Protocole de Nod et nous captive de la première à la dernière ligne.
L’ABEL syndrome est au coeur du roman avec le déploiement d’une vague de violence sans précédent qui secoue une grande partie de la ville. La fille du Docteur Rieu, Pauline, a été atteinte, le mal surgit en elle et elle est lancée à la recherche de celui qui l’avait kidnappé pour se venger…
Angelo, son frère, lui, est parti se former dans un étrange monastère investi par des Tsahdiks qui lui apprennent à contrôler son don de prémonition et à devenir plus puissant.
Quand à Kane Adamson il a perdu la foi en son président et n’est plus prêt à suivre le protocole, au risque de sa vie…
Autant le dire ce second tome du Signe de K1 ne laisse pas une minute de répis pour le lecteur. Tout s’enchaîne très vite dans Le Temps des Tsahdiks et le roman se lit d’une traite. La fin arrive avec une vraie surprise et lorsque le roman s’achève j’ai cru un instant qu’il restait encore un tome, mais non. C’est un final très ouvert et très rapide qui surprend vraiment le lecteur mais qui n’est pas décevant.
Dans tous les cas Le Signe de K1 est un excellent roman futuriste qui relie avec brio la question du changement climatique et la contamination d’un peuple par la maladie.