Age : 12-15 ans
Éditeur : Rageot
60 pages
Note :
Novak court. Il est poursuivi et fuit pour sauver sa peau. Heureusement, il a Scarlett avec lui. Scarlett, l’intelligence artificielle de son brightphone. Celle qui connaît toute sa vie, tous ses secrets, qui le guide dans la ville, collecte chaque donnée, chaque information qui le concerne. Celle qui répond autant à ses demandes qu’aux battements de son cœur. Scarlett seule peut le mettre en sécurité. A moins que… Et si c’était elle, précisément, que pourchassaient ses deux assaillants ?
60 pages et encore ( mise en page très aérée…). En fait Scarlett et Novak s’apparente plus à une furtive nouvelle que l’on picore en moins de vingt minutes. Un seul message à retenir : attention à ne pas devenir accro et un de ces zombies du smartphone.
C’est bien écrit, c’est incisif, c’est rythmé, c’est haletant mais ça ne creuse pas suffisamment le sujet puisque c’est une nouvelle (et encore, on en a lu des plus longues..). Le poème final est très intéressant.
A faire lire aux ados pour les faire réfléchir, s’interroger, prendre du recul et comme Novak essayer de retrouver un peu de liberté sur ces technologies qui envahissent notre quotidien et nous font oublier ce qu’on connaissait auparavant par coeur : les routes, les numéros de téléphone, l’argent sonnant et trébuchant, le plaisir de courir sans outil qui mesure et calcule tout… Oui le monde de Novak est effrayant et Alain Damasio le montre bien dans Scarlett et Novak, mais tout de même quasiment 5 euros pour lire cette petite histoire SF j’avoue que ça a du mal à passer…