Nos précieuses confidences de Robico

Age : 12 – 15 ans

Éditeur : Pika ( 2020 )

180 pages

Note : 1 out of 5 stars

Nozomi Aïzawa voue depuis longtemps un amour caché à Azuma. Un jour, elle prend son courage à deux mains et lui adresse la parole à la gare, en rentrant du lycée  ! Mais la réponse d’Azuma est pour le moins déconcertante… Au-delà de leur maladresse à tous les deux, et de leur difficulté à se comprendre, le dialogue se poursuit, et peu à peu la distance semble se réduire…

Le résumé de ce manga m’a donné envie de le découvrir. Mais à la fin du premier chapitre ( très surprenante au demeurant), j’ai eu comme un doute. Cela s’est ensuite confirmé. En quelques mots, j’ai trouvé que ce shôjo exacerbait les stéréotypes filles/garçons et était sexiste. Des remarques du style « pourquoi les garçons aiment-ils les combats ? » ou  » Pourquoi les filles sont-elles des êtres aussi faibles » ça coince.

Quand en plus c’est couplé à une jeune fille qui se montre choquée par les « jambes poilues » de son ami et le garçon parce qu’il a vu la culotte de la jeune fille à travers ses collants…je dis stop. Je ne sais pas si c’est à prendre au second degré mais si c’est le cas, ce n’est pas clair. Moi qui espérais un manga qui casse les clichés et nous livre une réflexion psychologique mature sur la relation filles/garçons, c’est raté.

Le manga nous raconte les échanges fades entre deux lycéens qui confrontent leur vision de l’autre sexe, de manière très clichée donc, et l’auteur ne vient pas vraiment les contredire, les met dans des situations où ils sont encore plus ridicules ( le coup des jambes poilues je ne m’en remets toujours pas…) et finalement la lecture n’est pas très intéressante et n’apporte pas grand chose aux lecteurs.

J’ai essayé de lire en entier le premier tome de Nos précieuses confidences mais cela m’a tellement vite agacée que je n’ai juste pas eu envie d’aller plus loin que la fin du chapitre 4. Ce manga a peut-être des qualités, mais ça sera sans moi.

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