Age : 12 – 15 ans
Éditeur : Editions ThoT (2015)
140 pages
Note :
Jacob est un adolescent de 16 ans comme les autres, qui souffre d’un léger manque de confiance en lui. Alors qu’il fait sa rentrée en 1ère S, il fait la connaissance de quatre américaines en échange linguistique dans son lycée. Dés le départ, il sent que l’une d’entre elles, Annabelle, provoque chez lui d’étranges phénomènes. Il a comme des absences et il fait de curieux rêves. Dés lors, Jacob décide avec son meilleur ami Edouard de comprendre qui est vraiment Annabelle…
J’ai eu ce roman entre les mains un peu par hasard. Le résumé était plutôt intriguant alors je me suis laisser tenter. Mais j’ai malheureusement vite déchanté. Le roman Aux portes de l’oubli est clairement pour moi pas assez abouti. La base de l’histoire est là, les idées principales aussi mais tout va bien trop vite. Le livre ne fait que 140 pages et il aurait sûrement gagné à être deux fois plus long car Barbara Bret-Morel enchaîne les événements à vitesse grand V.
Au delà du côté expéditif du roman, Aux portes de l’oubli souffre aussi de multiples invraisemblances. Des héros aux noms des personnages de Twilight, une option littérature fantastique en 1ère S, des étudiantes américaines qui parlent mieux le français que moi, des personnages qui s’accommodent très vite des éléments fantastiques,….
A vouloir en dire beaucoup en très peu de pages, Barbara Bret-Morel tombe dans le piège de proposer une histoire alambiquée et complètement improbable où les coïncidences font sans cesse bien les choses. Ses personnages sont confrontés à des difficultés mais l’instant d’après ils trouvent la solution. Par exemple, Edouard qui fait tout de suite le lien entre les absences de Jacob et des articles de journaux, une mère archéologue qui voit tout de suite de quelle civilisation est originaire Annabelle, une prof qui est aussi étudiante dans le bon lycée, une première victime qui est justement un voisin, un pompier qui est un ami… ça fait beaucoup ! Une accumulation de détails qui m’ont beaucoup agacée tout au long de ma lecture et ne m’ont pas du tout fait croire à ce récit fantastique…
Ainsi, malgré la bonne idée de départ, l’auteur survole totalement son roman et ne creuse pas assez ses péripéties, ni même ses personnages, très lisses et sans profondeur ou caractère. Notons cependant que Jacob est sympathique et que sa complicité avec Edouard est agréable à lire et sonne plus vraie que le reste.
Enfin, j’ai été déçue par la qualité littéraire de ce roman. Le choix du passé simple alourdi le style de l’auteur et les dialogues manquent très souvent de naturel. Le tout est assez banal et sans saveur, ne permettant pas de sauver le livre.
Malheureusement donc, Aux portes de l’oubli fut une vraie déception pour moi et même si j’imagine que l’auteur y a passé beaucoup de temps, le roman est pour moi pas bien exploité. Il pourrait peut-être plaire à des adolescents qui n’aiment pas du tout lire car il est très court et intense en péripéties.
En quelques mots :
Lu par hasard, Aux portes de l’oubli m’a d’abord intriguée par son résumé. L’idée était bonne mais à la lecture du roman, j’ai vite déchanté. Tout va très vite et surtout l’ensemble est totalement invraisemblable et marqué par un hasard qui fait toujours bien les choses. Ses personnages sont lisses et superficiels, trouvant toujours la solution à leur problème en quelques lignes. Le livre fini par nous agacer malgré un héros sympathique et un duo qui marche bien entre Jacob et Edouard ( oui la référence à Twilight est volontaire). L’auteur survole totalement son texte et le style ne rattrape en rien le livre : lourd et manquant de naturel. Le temps passé à écrire ce roman ne se voit même pas tant il semble ne pas être abouti.