Age : 9-12 ans
Éditeur : Rageot ( 2022)
120 pages
Note : 
Passer l’été avec ses grands-parents, c’est la pire des punitions pour Jimi. Il les connaît à peine et n’a aucune envie de vivre des vacances chez eux. Seulement il n’a pas le choix. Son père, guitariste dans un groupe de pop-rock, seul à s’occuper de lui, part en tournée. Passionné par l’espace, Jimi débarque chez eux comme sur une planète hostile. Puisque ce sont les pires grands-parents du monde, il est temps pour lui de riposter avec des armes fatales !
Si passer ses vacances chez ses grands-parents est pour beaucoup d’enfants un vrai bonheur, certains, à l’instar de Jimi, le héros de Les Pires grands-parents du monde, n’ont pas du tout envie d’être coincé chez eux ! Mais l’ado n’a pas le choix. Dés le départ, la situation est mal embarquée : Jimi et ses grands-parents sont comme chiens et chats. Ils vont chacun de leur côté se jauger. Jimi tourne ça en mission d’exploration et analyse le comportement de ses grands-parents au quotidien !
Beaucoup d’humour dans ce petit roman de Sophie Rigal-Goulard qui confronte deux générations avec un caractère diamétralement opposé. Jimi est drôle lorsqu’il analyse les petites manies de son grand-père et sa grand-mère, mais aussi lorsqu’il intensifie sa « crise d’ado » pour les faire tourner en bourrique. Il est soutenu par deux jeunes voisines : Clara et Priscilla, dans sa petite épopée de l’été.
Optimiste, Les Pires grands-parents du monde, va voir peu à peu Jimi et ses grands-parents se découvrir, s’apprivoiser et finalement s’accepter avec leurs défauts et leurs qualités. C’est une lecture qui se lit facilement, écrit à la première personne ( du point de vue de Jimi), un peu comme un journal intime. L’ensemble est rythmé par les petits événements de cet été passé à Surchy. Une lecture sympathique.