Age : 9 – 12 ans
Éditeur : Le Rouergue : dacOdac (2011)
75 pages
Note :
Philibert n’a pas vraiment envie de passer ses vacances avec son père et sa blonde de belle-mère à Saint-Blédos-le-Pied-Joli mais il va devoir s’y faire. Par chance, en se rendant à l’unique attraction locale, le Shopi, il déniche une petite annonce. Le job semble rêvé : une semaine à s’occuper d’un chat et être payé pour ça ! il fonce ! et c’est là sa première erreur…
Cécile Chartre publie avec Petit meurtre et menthe à l’eau son troisième petit livre pour la jeunesse. Le roman est assez bref, peut-être trop, mais on rit tout du long car l’écriture de Cécile Chartre est tout en humour.
Philibert est un jeune adolescent de 13 ans auquel on s’identifie très rapidement et on savourera dés les premières lignes sa verve : il n’a pas sa langue dans sa poche et adore jouer avec les mots !
On rit à chaque chapitre sur le quotidien qu’il nous met en scène : Magali sa blonde de belle-mère, le studio minuscule, Karine la maîtresse un peu excentrique et très stricte ou encore Poupoune, le chat, dont le simple nom fait déjà sourire.
L’idée de Petit meurtre et menthe à l’eau est bonne, empruntée au quotidien et perçue avec un regard pince-sans-rire qui fait mouche. L’histoire ne traîne pas, au contraire elle est savamment rythmée, et nous laisse un large sourire aux lèvres à la fin. Petit meurtre et menthe à l’eau est un livre qui détend, que tout le monde appréciera, même les plus récalcitrants à la lecture.