Age : 15 ans et +
Éditeur: Plusieurs éditeurs possibles (1830)
Note :
Un jeune inconnu entre dans une maison de jeux et perd sa dernière pièce. Près à se suicider, il décide d’attendre la nuit et entre dans un magasin d’art. Là, le vieil antiquaire lui montre La Peau de Chagrin. Cet étrange objet réaliserait tous les désirs à la condition qu’on lui offre sa vie. Sans se méfier, le jeune homme accepte ce pacte du diable. Dorénavant, à chacun de ses désirs, la peau se réduira, ce qui l’entraîne petit à petit dans une roue infernale qui ne peut s’arrêter que par la mort…
Lu après La Duchesse de Langeais, j’ai été encore plus emportée par l’histoire de Raphaël de Valentin dans La Peau de chagrin. On assiste lentement à sa mise à mort, à son agonie.
Les descriptions sont moins nombreuses ou alors plus fluides, l’histoire nous tient en haleine et les plus de 350 pages du roman défilent assez vite, même si la troisième partie fut pour moi un peu plus difficile à achever.
J’aime bien le personnage de Raphaël, ce stéréotype de la société de l’époque, il est attachant et son histoire est passionnante à suivre. La fin de La Peau de chagrin n’est pas triste, même si elle se solde sur la mort du héros, après tout il n’a eu que ce qu’il méritait, on le regrettera peut-être un peu mais sans plus, assez déroutant finalement..
Un classique de plus pour moi et je suis heureuse de constater à chaque nouvelle lecture, que classique ne rime pas forcément avec ennui…ce fut un véritable plaisir de lire La Peau de Chagrin, roman entre philosophie, récit de vie, Histoire, avec une légère pointe de fantastique.