Age : 12 – 15 ans
Éditeur : Albin michel (2020)
320 pages
Note :
Castle Rock, le 15 septembre. Kevin Delevan fête son anniversaire. Pour ses quinze ans, il reçoit un appareil photo, un Soleil 660. Ravi, il l’essaie sans attendre… et sans savoir que parfois, quand on tente de capturer l’instant, c’est lui qui vous saute à la gorge.
Stephen King est un auteur mondialement connu et pourtant je n’avais jusqu’ici jamais rien lu de lui hormis, Rage, écrit sous pseudonyme. J’ai à l’inverse vu bon nombre d’adaptations de ses romans et c’est un auteur qui propose des histoires fascinantes. Aussi lorsque l’occasion s’est présentée de lire Le Molosse surgi du soleil, je me suis laissée tentée. J’ai donc plongée dans ce livre qui conjugue fantastique et horreur, comme bien souvent avec Stephen King.
Dans Le Molosse surgi du soleil, Kevin Delevan reçoit pour son quinzième anniversaire un appareil photo. Mais celui-ci ne prend pas les photos qu’il veut et photographie toujours la même image : un chien terrifiant qui se rapproche de plus en plus...c’est le début du cauchemar pour l’adolescent, qui essaiera notamment de trouver de l’aide auprès d’un brocanteur de la ville, Pop Merill.
Ce roman « court » de Stephen King, paru avec trois autres dans la série « Minuit », date de 1987. Il n’a pour autant pas vieilli car l’appareil photo reçu par Kévin est aujourd’hui revenu à la mode : un Polaroid. Le livre présente un scénario resserré, autour d’un nombre de personnages limités : Kévin, son père et Pop Mérill, le brocanteur. L’histoire nous plonge dans un roman d’horreur par excellence, autour d’un objet maudit qui prend une place de plus en plus envahissante et dangereuse dans le quotidien des héros.
Ce sont là des ingrédients qui auraient dû fonctionner avec moi et pourtant je n’ai pas beaucoup adhéré au Molosse surgi du soleil. J’ai trouvé que l’histoire présentait de nombreuses longueurs, manquait de rythme et devenait finalement peu palpitante. Le récit suit une courbe assez prévisible et c’est surtout l’épilogue qui donne un peu de piment au Molosse surgi du soleil. Pour le reste, c’est très classique, dans la lignée des « Chair de poule » qui me faisaient énormément frémir à 9-10 ans ! J’attendais un peu mieux du King 😉 !