Age : 9-12 ans / 12 -15 ans
Éditeur : L’école des loisirs ( 2023 )
320 pages
Note : 
Les festivités d’automne débuteront bientôt à Bellécorce. La forêt prend des airs de fête et tout le monde s’y prépare. Mais, chez Archibald Renard, arrive soudain un visiteur qui risque bien de gâcher les réjouissances¿: Célestin Loup prétend, documents à l’appui, être le véritable propriétaire de la librairie, qui aurait appartenu à son grand-père. Expulsé de ce lieu qui est toute sa vie, Archibald doit faire la vérité sur cette histoire. Accompagné de son neveu Bartholomé, il part en quête des carnets que son propre grand-père Cornélius, désormais incapable de s’exprimer par lui-même, a confiés à une mystérieuse société secrète. Et celle-ci semble déterminée à s’assurer que le renard est digne des souvenirs de son ancêtre…
Quel
plaisir de retourner dans la forêt de Bellécorce et de retrouver ces héros qui nous avaient tant
émus dans le premier tome de
Mémoires de la forêt. Cette fois, Archibald Renard fait face à ce qu’il y a de pire pour lui :
être dépossédé de sa librairie ! C’est pour comprendre pourquoi sa famille n’est pas la réelle propriétaire des lieux, mais la famille de Célestin Loup, qu’il va effectuer un nouveau voyage et faire de nouvelles rencontres…
Ce second tome de Mémoires de la forêt m’a enchantée autant que le premier quand bien même le sujet est de mon point de vue un peu moins émouvant. L’histoire reste touchante car les thématiques abordées sont importantes et finement traitées. Ainsi, Les Carnets de Cornelius Renard met l’accent sur la question des secrets de famille, de l’amour et de l’amitié, du deuil et de la tolérance. Ces sujets sont abordés avec l’humanité, la bienveillance et l’humour qui caractérise la plume de Mickaël Brun-Arnaud.
Dans Mémoire de la forêt, que se soit le premier ou deuxième tomes, ce sont les rencontres et les échanges qui en découlent qui font toute la saveur de l’histoire et rendent l’histoire si prenante. En cherchant les cinq carnets disséminés, Archibald et son neveu Bartholomé vont découvrir une très belle histoire et de nouvelles personnalités. On prendra plaisir aussi à revoir Ferdinand Taupe et son fils, dont la relation continuera de nous émouvoir.
Les illustrations de Sanoe sont toujours aussi magnifiques et contribuent à l’enchantement de cette lecture.
