Mémoire à vif d’un poilu de 15 ans d’Arthur Ténor

Age : 12-15 ans
Editeur : Gulf Stream (2007)
120 pages

Note : 4 out of 5 stars

Maximilien dit Max rêve d’être journaliste mais à 15 ans ce n’est pas une chose aisée. Aussi se contente-t-il de distribuer les journaux. Mais le cours de sa vie pourrait très bien changer lorsque la France entre, ce 1er Août 1914, en guerre contre l’Allemagne. Il décide de se rendre depuis Paris au front en tant que journaliste-reporter de guerre. Grâce à la protection de Gaston, un soldat qui lui doit la vie, Max parvient jusqu’aux tranchées. Le garçon découvre une autre réalité : l’horreur de la Der des ders…

Ce récit d’environ 120 pages offre un regard neuf sur la Première guerre mondiale qu’Arthur Ténor avait déja exploré d’une toute autre manière dans son roman : Il s’appelait le Soldat Inconnu.
L’histoire commence sur un ton d’allégresse comme le mythe de la Der des ders le veut, mais devient au fur et à mesure du roman plus sombre et triste…collant à la réalité de cette terrible guerre.
Beaucoup moins explorée que la Seconde guerre mondiale, la Première guerre mondiale est un sujet qui bénéficie aujourd’hui du devoir de mémoire, un devoir essentiel car les derniers poilus s’éteignent…
Pour en revenir au roman en lui même, Mémoire à vif d’un poilu de quinze ans, met en scène un héros au nom anodin de Max, personnage attachant, drôle et séduisant pour sa détermination et sa sincérité parfois déroutante.
La narration qui semble justement « à vif » donne à l’histoire son ton vivant et évite l’ennui.
C’est à travers les différentes questions et réflexions que se pose Max, d’une apparente simplicité, qu’Arthur Ténor aborde la Première guerre mondiale et notamment la vie des soldats dans les tranchées : L’organisation des troupes, la violence des combats, les relations entre les soldats et les officiers, le quotidien…
La fin est judicieuse et ne peut que laisser songeur…

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