Age : 12-15 ans
Éditeur : Nathan
260 pages
Note : 
Eva, 16 ans, part avec sa mère, son frère Anthony, et Samy, le meilleur ami de son frère, dans une maison isolée en pleine montagne, que sa grand-tante a léguée à sa mère.
Eva découvre qu’au village on appelle cette maison » La maison des mortes « , et que sa grand-tante se serait pendue pour échapper aux esprits qui hantent sa demeure. Peu de temps après son arrivée, Eva commence à changer : elle entend des voix, fait des cauchemars de plus en plus violents. Et si elle avait hérité de la malédiction de sa grand-tante ?
J’aime bien les romans qui plantent un décor où le réel côtoie les frontières de l’horreur. La Maledetta, le dernier roman de Rachel Corenblit est de ceux-là. Un thriller qui mélange le fantastique, l’horreur et l’ambiance angoissante grâce à un lieu qui s’y prête bien ( une maison isolée dans un village perdu, sans réseau ), une histoire sombre ( un passé sinistre ) et des personnages aux comportements parfois étranges. Les ingrédients parfaits pour faire ressurgir des secrets, des esprits et des ombres du passé...
Avec La Maledetta le lecteur suit Eva et sa famille qui ont reçu en héritage une maison. Très vite, on plonge dans l’histoire de cette maison familiale au lourd héritage. La grand-tante est morte dans une mise en scène macabre et les événements qui vont ensuite se produire pendant ses vacances avec sa mère et son frère vont la conduire à vivre des expériences angoissantes et étranges. Mais Eva, téméraire et déterminée, ne va pourtant pas hésiter à enquêter pour découvrir la vérité, aidée par son frère et un voisin, quand bien même de terrifiants cauchemars viennent la hanter…
J’ai bien aimé l’ambiance sombre de La Maledetta que Rachel Corenblit arrive très bien à faire ressentir à son lectorat. On est pris par le mystérieux passé et les événements étranges qui arrivent aux personnages dans cette maison. L’écriture est fluide et on ne s’y ennuie pas, car à chaque fois un événement ou une découverte relance le mystère. Le roman est prenant et on à juste à « savourer ». La fin est déroutante et glauque, comme on l’espérait. Un roman pour les amateurs du genre !