Les Licorniers, T1 de Victor Dixen et Gloria Marino

Age :  12 – 15 ans
Éditeur : Glénat
48 pages

Note : 4 out of 5 stars

Romy est envoyée au très strict collège Cornélius suite au décès de sa mère. Jugée trop originale par certains élèves et professeurs, elle décide de s’enfuir un dimanche avant la reprise des cours. Mais son expédition la mène bien plus loin que prévu… au pays de Fatidi, le huitième jour oublié, caché entre le dimanche soir et le lundi matin ! Ce royaume de magie et de sortilèges est au bord du cataclysme. Zénitha, la reine tyrannique, veut asservir tous les habitants et enchaîner les dernières licornes sauvages à sa volonté… À moins que ne se lève une nouvelle Table Ronde, constituée non pas de chevaliers mais de licorniers : des jeunes gens au cœur pur, capables de s’allier aux farouches licornes pour sauver le royaume.

Voici une courte série BD ( 4 tomes sont prévus ) qui nous entraîne dans un monde où les licornes et ceux qui les chevauchent ( les licorniers ) sont loin des clichés qui collent à l’espèce. Oublié les paillettes, les arcs-en-ciel et les animaux doux, voici des licornes qui ont du caractère et une histoire qui promet de multiples rebondissements si la suite est à l’image de ce premier tome très cadencé !

Victor Dixen nous a habitué à des héroïnes aux personnalités fortes et Romy n’est pas en reste. On découvre sa personnalité affirmée et qui ne se soucie pas  trop du regard des autres ( notamment quand il s’agit d’assumer sa particularité génétique : des cheveux bicolores) . J’ai aussi beaucoup aimé le principe de l’histoire dans l’histoire.

Comme toujours aussi Victor Dixen soigne le « background » de son univers avec notamment une très belle exploitation des pages du début ( cartographie et explications détaillées). J’ai au demeurant été séduite par l’originalité de ce monde figé entre deux temps, sa manière de revisiter les contes et histoires les plus célèbres ( La Légende Arthurienne bien sûr mais pas que ! ).

Pour finir j’ai accroché au trait fin, détaillé et dynamique de Gloria Marino.

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