Age : 9-12 ans
Éditeur : Éditions Vagabondages (2014)
30 pages
Note :
1957. Geneviève Tomate, 14 ans, orpheline, déclare à ses grands-parents qu’elle rêve de devenir romancière après la lecture du Seigneur des Anneaux. Elle profite de vacances en Normandie pour écrire les premières pages de son futur livre à l’aide du nécessaire fourni par le mystérieux M. Kelinto…Un monde imaginaire et fantastique prend vie sous sa plume.
C’est à l’occasion d’une « Masse critique bandes-dessinées » de Babelio que j’ai reçu le premier tome de Le Talisman des Midolcans. Une découverte qui fut dés les premières pages de la BD, très sympathique.
Dans Geneviève Tomate nous découvrons notre jeune héroïne orpheline de 14 ans qui rêve de devenir romancière et va profiter des vacances d’été pour commencer son grand projet d’écriture. Un projet qui fait sourire ses grands-parents mais qui la soutiennent de bon cœur. Un projet dans lequel nombre d’ados se reconnaîtront car quel lecteur n’a pas un jour été titillé par le désir d’écriture ?
Dans ce premier tome de Le Talisman des Midolcans nous découvrons également les premières pages de l’histoire imaginée par Geneviève. Pour cette BD le choix, intéressant et bien vue, a été de changer de style dans le dessin afin que la coupure soit nette entre la fiction et la réalité. C’est ainsi que Sébastien Corbet propose un trait un peu épais, imprécis et dans les tons pastel tandis qu Adélaïde Camp illustre le roman de Geneviève avec un trait plus fin, d’une plus grande précision et des couleurs plus vives. L’alliance des deux est agréable.
L’histoire inventée par Geneviève Tomate met ainsi en scène une jeune fille de 14 ans, fille adoptive d’un pirate, qui va se retrouver sur l’étrange île des Midolcans, des animaux à tête de chat qui peuvent tout fabriquer avec leurs corps. Les Midolcans, même s’ils n’apprécient pas les humains, nous serrons d’emblée sympathiques et fascinants.
Ce premier tome de Le Talisman des Midolcans raconte ainsi une histoire dans l’histoire. Un procédé qui permet de mettre en scène le processus d’écriture aussi intéressant à découvrir que l’histoire fictive imaginée par notre écrivain en herbe. Les deux récits sont intéressants et agréables à lire. Geneviève Tomate est un premier tome qui se lit très facilement et dans lequel on prend plaisir à découvrir chaque personnage, réel ou imaginaire.
L’histoire des Midolcans nous intrigue et nous avons envie de voir la suite des aventures du personnage de Geneviève dans ce monde. La réalité est aussi très mystérieuse car M. Kelinto, le papetier a créé des encres qui semblent avoir un pouvoir magique. Ses intentions sont obscures et on a envie d’en savoir plus.
Le seul bémol que j’apporte à cette bande-dessinée est sa longueur. Ce premier tome ne fait que 30 pages et cela m’a semblé un peu juste. J’ai l’habitude de lire des formats qui font au minimum 48 pages (et souvent plus). J’avoue que ça m’a un peu surprise de n’avoir pour cette bande-dessinée que 30 pages même si elles sont bien remplies. J’attends donc la suite de Le Talisman des Midolcans avec impatience car ces 30 pages ont réveillé mon intérêt !
En quelques mots :
Geneviève Tomate, 14 ans et orpheline, rêve de devenir romancière. Elle profite des vacances d’été pour se lancer dans son grand projet et imagine le monde des Midolcans, des animaux à tête de chat capable de tout fabriquer avec leurs corps. Le monde réel et l’imaginaire se mélangent dans cette bande-dessinée qui revient sur l’écriture d’une fiction. Les dessins sont différents selon qu’on est dans la réalité ou dans l’histoire des Midolcans. Un procédé très ingénieux et bien vu.
Ce premier tome de Le Talisman des Midolcans se lit très facilement et avec curiosité. Cependant, on regrettera qu’il ne fasse que 30 pages. C’est un peu juste et on aurait aimé en savoir un peu plus !