Age : 12 – 15 ans
Éditeur : Jungle
56 pages
Note :
Dans cette ville désertée, Hélène et Wired, deux amies d’infortune, cherchent à sauver leur peau et à faire éclater la vérité…
Après une catastrophe écologique, dans un Paris envahi par une végétation luxuriante et une faune qui reprend ses droit, les humains cherchent à sauver le peu qu’il leur reste.
Le M.A.N. contrôle les individus survivants et exerce une autorité absolue sur les quelques groupes de rescapés qui tentent de se réorganiser.
Bande-dessinée post-apocalyptique en un seul volume, Jungle Urbaine s’adresse avant tout à un lectorat qui ne connaîtrait pas beaucoup le genre et voudrait le découvrir sous la forme d’une bande-dessinée. La BD, bien construite, offre une histoire et un univers assez classiques pour le genre. Ainsi, on imagine un Paris envahi par une végétation luxuriante, suite à une catastrophe écologique. Les habitants, contraints de se réfugier et réorganiser, cherchent avant tout à survivre tandis que le M.A.N, une organisation à l’autorité forte impose ses conditions.
Le lecteur fait rapidement la connaissance des deux personnages principaux : Hélène et Wired. L’action ne traîne pas et tout va très vite dans les 56 pages que comptent la BD. On s’approprie les grandes lignes de la situations et les péripéties sont nombreuses de sorte que le lecteur n’a pas le temps de s’ennuyer. On regrettera néanmoins que le sujet ne soit pas plus étoffé de même que la personnalité des personnages ainsi que les enjeux mis en scène. Le scénario est efficace mais il est dommage qu’il ne s’agisse que d’un one-shot car l’univers aurait mérité davantage d’être exploré. Je suis restée un peu sur ma fin.