Age : 12 – 15 ans / 15 ans et +
Éditeur : Calman Levy ( 2017 )
250 pages
Note :
Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu’en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s’installent clandestinement dans « l’Annexe » de l’immeuble du 263, Prinsengracht, où Anne écrit son journal.
J’ai lu il y a longtemps Le Journal d’Anne Franck et je n’en gardais pas un souvenir très précis même si l’histoire et le tragique destin de la jeune fille sont connus de tous. J’avais aussi beaucoup entendu parler de la BD d’Ari Folman et David Polonsky. L’ayant enfin commandée pour le CDI, j’ai pu la découvrir et donc redécouvrir Le Journal d’Anne Franck.
L’histoire, malheureusement, est mondialement connue. La famille Franck est obligée, à partir du 6 juillet 1942 de s’installer clandestinement dans « l’Annexe » de l’immeuble où travaillait autrefois son père. Pendant plus de deux ans, la jeune fille va raconter son quotidien cloîtré avec les membres de sa famille mais aussi les trois membres de la famille Van Dam et Albert Dussel.
Le Journal d’Anne Franck nous plonge dans le quotidien de la jeune fille. Elle évoque tout à la fois les conséquences terribles de la guerre et de la traque des juifs pour les occupants de « l’Annexe » : la privation de nourriture, les difficultés de la promiscuité, la peur des bombes et de la dénonciation. Mais c’est aussi à ce journal qu’elle confie ses pensées d’adolescente en construction. On la voit qui se confronte aux autres, aux adultes, découvre son corps, ses premiers sentiments amoureux et veut se forger sa propre identité. Ses réflexions sont pertinentes et elles m’ont souvent surprises par leur maturité. J’ai aussi été étonnée par les touches humoristiques que la jeune fille glisse ça et là.
J’ai beaucoup aimé l’adaptation BD. Une large part est laissée à la retranscription du journal, même si pour les besoins scénaristiques certains passages ont été recoupés, condensés et rassemblés. Cela ne se ressent pas. Les illustrations donnent une autre vision et dimension au récit : elles permettent de se représenter les événements mais aussi de transmettre sous forme imagée les sentiments et sensations ressenties par Anne Franck pendant ces deux années de confinement.