Age : 12 – 15 ans
Éditeur : Mijade
180 pages
Note :
Emile est un élève de sixième, passionné de cinéma et de science-fiction. Une série de coïncidences lui font croire qu’il possède une gomme magique. Il lui suffit d’inscrire un mot ou un nom sur une feuille de papier puis de le gommer pour que cette chose ou cette personne disparaisse réellement de sa vie. Émile a d’abord fait disparaître un repas que préparait sa mère, puis un devoir d’anglais, le prof d’anglais lui-même, et, enfin, les Trois As, une bande de petits caïds qui terrorisent la classe. Mais, à bien y regarder, ses ennuis iraient même plutôt en augmentant depuis qu’il possède cette gomme.
Beaucoup d’humour dans Le Jour où j’ai réussi à effacer mes interros et le reste qui met en scène un collégien de sixième qui va acheter une « gomme magique » et se retrouver à la tête d’un pouvoir aussi puissant que dangereux ! Ainsi Emile peut dorénavant effacer d’un coup de gomme tout ce qui ne va pas autour de lui mais attention à être précis car sinon, c’est la catastrophe assurée !
Un jeune héros attachant équipé d’un objet extraordinaire et qui affronte des problèmes du quotidien aussi réels que très communs. Il n’empêche, Emile aimerait bien que ses soucis disparaissent et le lecteur se laissera emporter par cette histoire sympathique. Il est facile de s’identifier à lui et à ce qu’il vit : des petits caïds qui nous embêtent, un repas qui ne fait pas envie, un contrôle qu’on n’aimerait ne pas faire…le pouvoir de la gomme d’Emile nous ferait sûrement nous aussi tourner la tête mais attention au revers de bâton.
Le Jour où j’ai réussi à effacer mes interros et le reste est vivant, drôle et sa pointe de fantastique vient parler avec réalisme du quotidien des adolescents. Emile, avec son nouveau pouvoir, va courir droit vers la catastrophe et c’est finalement sans le fantastique qu’il parviendra à trouver une solution à ses problèmes. Un roman dans l’air du temps, facile à lire et très efficace. J’ai passé un bon moment !