Age : 15 ans et +
Éditeur : Flammarion jeunesse (2017)
460 pages
Note :
La vie de Déborah, élève de terminale, part complètement de travers ces derniers temps. Ses notes chutent, sa meilleure amie la délaisse, sa classe est nulle, sa mère découpe inlassablement des images dans les magazines et son père, souvent absent de la maison, trompe sa femme. Une situation chaotique que la présence de Victor et Jamal parviendra peut-être à illuminer…
Je connaissais Marie Pavlenko surtout pour ses romans de fantasy : Saskia et Marjane. Dans Je suis ton soleil, l’auteur signe un texte radicalement différent, très actuel. Un récit de vie dans lequel on va ainsi suivre Déborah au début d’une année décisive : la classe de terminale. Mais pour la jeune fille, tout commence plutôt mal. Sa meilleure amie n’est pas dans sa classe et s’éloigne peu à peu d’elle, ses notes dégringolent et sa famille est au bord de l’implosion. Quand elle découvre que son père trompe sa mère, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Je suis ton soleil est un roman qui m’a replongée dans l’ambiance de cette année de terminale, une année importante qui marque forcément un tournant avant l’université et l’âge « adulte ». Les thèmes sont connus et peut-être un peu convenus, diront certains : amitié, d’amour, lycée et famille. Néanmoins c’est surtout l’ambiance et le ton de Je suis ton soleil qui donnent au roman tout son intérêt. En effet, Marie Pavlenko, qui a travaillé sur ce texte pendant une dizaine d’années, a eu le temps de penser à l’histoire de son héroïne et aux sentiments qu’elle voulait partager avec le lecteur. Pour ma part, je me suis parfaitement identifiée à Déborah, me rappelant dans certaines des situations qu’elle traverse, ma propre expérience d’année de terminale. Tout ça fut un brin nostalgique...
Déborah, justement, c’est elle qui donne le ton du roman. Sans cette verve, sans cette jeune fille qui ne mâche pas ses mots et porte sur son quotidien un regard drôle, désopilant, teinté d’ironie, Je suis ton soleil aurait sans doute eu une saveur différente. Il faut dire que le texte est aussi porteur d’espoir et Marie Pavlenko partage une histoire qui reste optimiste malgré les difficultés passagères. Victor et Jamal seront les personnages idéaux pour faire voir à Déborah la vie du bon côté.
Je suis ton soleil est un roman authentique, juste. Déborah c’est un peu nous (sinon beaucoup nous). Avec elle et les situations qu’elle traverse, on passe du rire aux larmes, de l’adolescence à l’âge adulte. Une belle tranche de vie.
En quelques mots :
Après des romans plutôt fantastiques, Marie Pavlenko nous entraîne dans le quotidien très actuel de Déborah, une jeune fille de 17 ans qui aborde sa classe de terminale avec quelques appréhensions. Entre sa meilleure amie qui s’éloigne, ses résultats en baisse et sa famille au bord de l’implosion, la situation est en effet compliquée.
Je suis ton soleil m’a replongée avec nostalgie dans l’ambiance de cette dernière année de lycée. Si les thèmes du roman sont convenus, j’ai beaucoup aimé le ton du roman et le personnage de Déborah. Sa verve, son authenticité, son regard drôle et teinté d’ironie, donne à Je suis ton soleil une bonne saveur. Le texte, malgré ses thèmes difficiles, reste teinté d’optimisme, nous fait passer du rire aux larmes.