Éditeur : Gulf stream : Echos (2018)
280 pages
Note :
Alors qu’il se réveille après un mois de coma, unique survivant d’un accident de voiture qui a coûté la vie à ses parents, Maxime Vidal est pris en charge par le Pater. L’homme lui apprend que son expérience de mort imminente a développé chez Max un don très particulier : la vision à distance. Isolé de tout, le garçon apprend à maîtriser ses capacités, sous l’œil exigeant de son mentor dont le but avoué est de faire de lui un espion surdoué à sa solde. Lors d’une mission, Max fait une découverte qui bouleverse ses certitudes et le pousse à fuir pour tenter d’apprendre la vérité. Mais le Pater ne compte pas laisser partir son meilleur élément sans réagir. Pour le retrouver, il envoie à sa recherche la jeune Liza, dotée des mêmes aptitudes.
Je peux te voir est un roman qui m’a intriguée car il était question d’un garçon capable de percevoir des événements à distance, embrigadé par un homme mystérieux, apparemment membre d’un puissant groupe : de quoi susciter la curiosité surtout que Max, dans le premier chapitre, vient de s’enfuir de l’endroit où il exerçait son « talent ». Le roman alterne ensuite les temps au présent où Max essaye d’échapper au Pater, et les temps au passé, dans lequel le lecteur découvre la rencontre entre Max et le Pater ainsi que les missions que celui-ci lui confie.
J’ai trouvé l’idée originale et bien trouvée, promesse d’un récit riche en péripéties. Malheureusement je suis restée un peu sur ma faim, au fur et à mesure de ma lecture, avec le sentiment que Carina Rozenfeld, n’avait pas donné à son roman toute l’envergure qu’il pouvait avoir. Je m’attendais à davantage d’actions, de rebondissements et à un récit plus fouillé, dense, car la matière est vraiment là. On reste aussi sur quelques interrogations autour du Pater et du groupe qui l’emploie.