Jack et la grande aventure du cochon de noël de J.K Rowling

Age :   9 – 12 ans
Éditeur : Gallimard jeunesse
350 pages

Note : 4 out of 5 stars

Jack est très attaché à son cochon en peluche de petit garçon. Ils ont tout vécu ensemble, les bons comme les mauvais moments. Jusqu’à cette veille de Noël où arrive la catastrophe : le cochon est perdu !Mais la nuit de Noël n’est pas une nuit comme les autres : c’est celle des miracles et des causes perdues, où même les jouets peuvent prendre vie. Alors, Jack et le Cochon de Noël – une peluche de remplacement un peu agaçante – embarquent pour une aventure magique et périlleuse au pays des Choses perdues. Jusqu’où iront-ils pour sauver le meilleur ami que Jack ait jamais eu ?

J’ai bien peur de ne jamais être très objective lorsque je me lance dans un roman de J.K Rowling et c’est avec beaucoup de plaisir que j’ai lu Jack et le cochon de noël. L’histoire est très mignonne, parfaite aussi pour la période. Jack, le jeune héros, va perdre son cochon en peluche, LC,  sur l’autoroute à la suite d’une dispute malheureuse avec sa « récente » demi-sœur. Rongé par le chagrin, il se couche le soir du 24 décembre avec l’envie folle de le retrouver coûte que coûte. En cette nuit si particulière, son vœu est exhaussé. Ainsi, Jack va plonger dans le monde des objets perdus ou abandonnés et partir à la recherche de LC.

J’ai retrouvé dans Jack et le cochon de noël ce qui suscite mon admiration pour la plume de J.K Rowling. Enfant, j’avais le rêve de voir mes peluches s’animer ( clin d’oeil sûrement au dessin animé Toy Story) et j’ai donc adoré découvrir toutes les villes traversées par Jack pour retrouver LC. Chacune d’entre elle accueille des objets perdus ou abandonnés d’une certaine catégorie et a donc son propre fonctionnement, sa propre échelle de richesse. J.K Rowling est est capable d’imaginer des mondes et de nous les rendre soudain diablement crédibles. C’était vrai avec le monde des sorciers et je trouve qu’elle récidive très bien avec le monde des objets, même si c’est dans une moindre mesure. Les détails sont soignés et c’est ça que j’apprécie dans son écriture.

Le récit de Jack et le cochon de noël en lui-même est assez enfantin, contrastant avec l’épaisseur du roman ( c’est toujours le pari de J.K Rowling, qui déjà avec Harry Potter proposait des livres bien plus longs que ce qu’on publiait auparavant pour les jeunes ados). Le récit démarre plutôt sur un rythme dynamique et j’ai personnellement été captivée de bout en bout. Néanmoins, au cours de ma lecture, j’ai tout de même trouvé que les descriptions des différentes villes d’objets prenaient beaucoup de place, au détriment de l’action principale. J’ai peur que des enfants de 8-10 ans, auxquels le récit s’adresse principalement, décrochent à ces moments là. Les derniers chapitres sont davantage rythmés et nous tiennent vraiment en haleine, jusqu’à la très belle conclusion.

Jack et le cochon de noël est une très jolie lecture, qui m’a replongée dans l’enfance et toute sa naïveté, sa beauté..

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