Age : 9-12 ans / 12 -15 ans
Éditeur : Jungle ( 2023 )
70 pages
Note :
David Eliot s’est fait renvoyer du prestigieux collège où ses ancêtres ont tous étudié. Pour le punir, ses parents décident de l’envoyer à Groosham Grange, un établissement réputé pour sa discipline de fer. Mais ni eux ni David ne réalisent véritablement où il va mettre les pieds…
Ses nouveaux camarades, Jill et Jeffrey, en font la découverte en même temps que lui : dans cet incroyable château perdu sur l’île du Crâne, les professeurs sont tous plus étranges les uns que les autres, tandis que les élèves se comportent tous de façon inhabituelle.
Groosham Grange cache un terrible secret que David et ses amis sont déterminés à découvrir ! Mais ils ne sont pas au bout de leurs surprises…
L’île du crane est une adaptation du roman culte du même nom d’Anthony Horowitz. Je l’avais lu mais c’était il y a plus de vingt ans aussi je ne m’en souviens pas dans les détails. Le scénario de Maxe L’Hermenier est riche en suspense et pointe les événements les plus étranges qui surviennent à Groosham Grange.
L’histoire est vécue du point de vue de David Eliot, ado réfractaire à l’école et à toute forme d’autorité. Un tempérament qui séduira sans aucun doute les jeunes lecteurs. Aux côté de Jill et Jeffrey le voici qui se retrouve du jour au lendemain dans un train en direction d’une école plus que mystérieuse.
Maxe L’Hermenier offre un scénario au rythme intense. 70 pages ce n’est pas tant que ça et les événements s’enchaînent, tout comme les multiples interrogations que suscitent forcément Groosham Grange et ses occupants. L’histoire n’aura de cesse de relancer notre curiosité : courrier qui tombe à pic et répond parfaitement aux attentes des parents de chaque nouvel arrivant, serment d’amitié dans un train, école isolée et effrayante, directeur (ou deux) aux abonnés absents, profs qui se transforment jour après jour, élèves à l’attitude curieuse, école vide la nuit, tentatives de fugues…
Ce scénario rythmé est associé aux belles illustrations de Clément Lefèvre. Si le trait est de prime abord un peu enfantin, le jeu sur les couleurs donnent à la bande-dessinée sa dimension mystérieuse, parfois effrayante. On sent bien la singularité de l’ambiance de Groosham Grange à travers ce style vaporeux et sombre.
La fin m’a surprise car elle ne va pas du tout dans le sens que je croyais mais elle me donne aussi hâte de découvrir la suite.
Et à tous ceux qui auraient l’impression de retrouver du Harry Potter dans cet univers là, sachez quand même que l’auteur l’a imaginé avant J.K Rowling ! Mais si vous avez aimé les histoires du sorcier à lunettes, vous apprécierez sûrement aussi ce roman / cette BD là. Avec un héros au caractère bien différent…