Age : 12 – 15 ans
Éditeur : Casterman (2014)
260 pages
Note :
Juin 1944. Alors que l’armée allemande essuie des revers sur tous les fronts, Charles Henderson et ses agents se battent aux côtés de la Résistance dans le maquis de Beauvais. Au matin du débarquement, le commandant allié leur confie une ultime mission : freiner l’avancée d’un bataillon de blindés en route pour la Côte normande. Une unité composée de soldats violents et désespérés qui sème la mort sur son passage…
L’équipe d’Henderson’s Boys est au complet pour ce septième et dernier tome de la série qui raconte les débuts de l’agence Chérub. Avec un bon d’une année, Robert Muchamore débute son récit au moment où le débarquement des alliés en Normandie approche. Nous voici ainsi plongé au cœur des dernières actions phares de la Résistance en France alors que les soldats Allemands sont épuisés.
Ce septième tome, je l’attendais avec impatience. J’ai bien accroché jusqu’ici à la série Henderson’s boys même si ma préférence va tout de même pour la série Chérub. Au fil des tomes, je m’étais de plus en plus attachée à chaque adolescent et à Charles Henderson. Dans ce roman final on retrouve tous l’ingrédient phare des deux séries : l’action.
La série Henderson’s Boys se situant au moment de la Seconde guerre mondiale, c’est dans ce contexte que les événements s’enchaînent à un rythme cadencé par les rebondissements de la guerre. Robert Muchamore dose brillamment les références historiques et les actions de sabotage. Le roman perd un peu son côté « espionnage » avec des scènes plus « ordinaires » dans le cadre de la Résistance. Mais le tout ne manque pas de dynamisme.
Néanmoins je dois aussi reconnaître que ce septième tome m’a moins emballée que les précédents. J’ai trouvé que les situations étaient un peu trop semblables les unes par rapport aux autres. Les scènes de sabotage s’enchaînent. J’ai eu un peu de mal, parfois, à accrocher au récit même si le rythme était soutenu. J’aurai aimé un peu plus de variété dans les situations et j’aurais aussi aimé que Robert Muchamore travaille plus sur la psychologie de ses personnages principaux. Le roman était selon moi un peu trop répétitif. Je l’ai lu bien moins vite que je ne l’aurai cru.
Par contre, j’ai apprécié de connaître le devenir des acteurs principaux d’Henderson’s Boys, en fin d’ouvrage. Ces biographies apportent une conclusion satisfaisante à la série. Robert Muchamore montre dans ses portraits des hommes et des femmes qui ne sont ni infaillibles, ni tendres mais indubitablement marqués par les événements qu’ils ont vécu pendant la guerre.
En quelques mots :
L’Ultime combat est le dernier tome de la série Henderson’s boys. Le roman est à l’image des précédents : dynamique. Robert Muchamore raconte les dernières actions de la Résistance au cours des derniers mois de la Seconde guerre mondiale, dans un rythme soutenu. L’ensemble est plutôt satisfaisant mais il n’est pas selon moi le meilleur tome de la série. Assez répétitif et oubliant un peu la psychologie des personnages, L’Ultime combat ne s’est pas révélé aussi prenant que les précédents romans de la série.
Néanmoins, la conclusion de la série est satisfaisante et Robert Muchamore détaille en fin d’ouvrage le devenir de chaque personnage ainsi que de l’agence Chérub. Une série qui dans l’ensemble restera plutôt comme palpitante, même si ma préférence va pour Chérub.