Age : 12 – 15 ans
Éditeur : Casterman (2012)
260 pages
Note :
Edith est retenue prisonnière par les Allemands mais elle parvient à s’échapper grâce à l’aide d’Eugène et Rosie. C’est dans cette fuite que Rosie rencontre le Dr Leblanc, une femme qui est en possession d’un précieux carnet où il est fait mention de la création par les Allemands d’une arme secrète à la puissance dévastatrice. Quatre agents de Chérub, Paul, Marc, Luc et Samuel, une fois informés de la situation, suivent un programme d’entraînement intensif visant à faire d’eux des tireurs d’élite. L’objectif est de saboter le laboratoire où se prépare l’arme secrète et de sauver les chercheurs français exploités par les nazis…mais quels sont les chances de réussite de combattants si jeunes face à la puissance de leurs ennemis ?
Dans le précédent tome d’Henderson Boys, nous avions suivi Marc et sa longue cavale pour rejoindre l’Angleterre et fuir le camp de prisonniers allemand où il était retenu. Cette fois-ci, retour dans l’ambiance de la seconde guerre mondiale pure et dure, avec la fabrication de cette arme secrète dévastatrice par les Allemands au cours du mois de mai 1943…
Dans Tireurs d’élite, le ton est rapidement donné avec une Edith prisonnière et torturée avant d’être miraculeusement sauvée par Rosie. L’histoire s’enchaîne ensuite dans un rythme que Robert Muchamore souhaite rapide. On se laisse emporter par le fil des événements qui commencent de la récupération d’un carnet contenant des informations top secrètes, à l’assaut d’un bunker allemand par les jeunes agents de Chérub avec entre temps une formation éprouvante de tireurs d’élite, la peur d’être repéré par les Allemands et une petite escapade de Marc à Beauvais pour revoir celle qu’il aime…Non, ce Henderson Boys 6 n’est vraiment pas de tout repos.
La lecture a été très agréable tout du long et je me suis laissée prendre par l’histoire mais j’avoue avoir toujours une préférence pour les Chérub purs et durs, qui me tiennent plus en haleine et me captivent encore plus même si je reconnais que Robert Muchamore s’en sort aussi très bien avec les origines de Chérub. Je trouve juste dommage que la personnalité des personnages principaux ne soient pas plus travaillée car j’ai du mal à m’attacher à eux et donc je suis moins captivée par l’histoire que dans Chérub.
Pour ce qui est du fond, la seconde guerre mondiale est correctement exploitée même si c’est parfois aussi un prétexte.
En conclusion, Henderson Boys, T6 : Tireurs d’élite est comme toujours un très bon roman d’action et d’espionnage à la sauce années 40. On se laisse prendre par l’histoire et on a toujours plaisir à voir comment les agents de Chérub interviennent dans l’Histoire avec un grand H.