Age : 12 – 15 ans
Éditeur : Gallimard jeunesse (2016)
350 pages
Note :
Acheter en ligne :
19 ans après la fin du règne de Lord Voldemort, Harry Potter s’apprête à conduire son fils Albus Severus à Poudlard. Mais le jeune garçon a bien du mal à supporter le poids de l’héritage familial. Meilleur ami de Scorpius, fils de Drago Malefoy, les deux adolescents vont faire un choix dangereux pour aider Delphi Diggory : sauver Cédric Diggory de la mort lors du tournoir des trois sorciers grâce à un Retourneur de temps. Mais jouer avec le temps n’est jamais une bonne chose, surtout quand leurs actes pourraient permettre à Voldemort de revenir…
L’annonce d’un huitième Harry Potter fut une véritable surprise. J.K Rowling ayant toujours affirmé qu’il n’y aurait pas de suite à son incroyable saga littéraire. A proprement parler, Harry Potter et l’enfant maudit n’est cependant pas une suite puisque le héros des sept premiers tomes jouent ici avec Ron et Hermione, un rôle secondaire. Le livre n’est pas non plus un roman mais une pièce de théâtre qui se joue d’ailleurs à guichet fermé jusqu’en décembre 2017 à Londres. Enfin, ce n’est pas J.K Rowling qui l’a écrit, mais Jack Thorne, sur une idée originale de J.K Rowling. Ce qui n’est évidemment pas la même chose. Néanmoins j’étais, comme tous les fans d’Harry Potter, ravie de cette sortie littéraire qui me conduirait sans nul doute à replonger dans le plaisir de la lecture d’un Harry Potter.
Vouloir comparer Harry Potter et l’enfant maudit aux précédents Harry Potter serait une erreur car on ne peut évidemment pas les lire de la même façon. Tout comme J.K Rowling a du vivre des moments d’appréhension avant la sortie du texte de la pièce de théâtre en Angleterre, le lecteur est tout aussi dans l’incertitude. Ne sera t-on pas déçu ? J’avais évidemment peur de cela moi-même car Harry Potter est de loin ma série de livres préférés. C’est eux qui m’ont donné, comme à beaucoup d’autres, envie de lire. J’ai préféré me dire qu’il ne fallait pas que je mette trop d’espoirs ou trop d’attentes dans ma lecture d’Harry Potter et l’enfant maudit, au risque sinon d’être forcément déçue.
J’ai donc commencé ma lecture par pure curiosité et aussi parce qu’évidemment, j’avais envie de savoir comment Harry avait évolué et qui étaient ses enfants, entraperçus à la fin de Les Reliques de la mort… Comme je n’ai pas lu de théâtre depuis la fac, j’ai été un peu déstabilisée au départ mais au fil des pages, j’ai peu à peu oublié la forme pour ne plus apprécier que le fond. J’ai été transportée ! Même si ce n’est pas un Harry Potter, Jack Horne a su s’approprier l’univers de J.K Rowling et son idée originale. On se retrouve très rapidement dans l’ambiance des livres originels.
Si je n’ai pas vraiment réussi à m’attacher comme auparavant à Ron, Harry et Hermione, j’ai été heureusement séduite par Albus Severus mais surtout par Scorpius. J’ai aimé l’idée que Drago ait un fils très différent de ce qu’il était lui même, ça lui redonne une certaine noblesse et ça change l’image que je m’étais faite de lui. Scorpius est un adolescent gentil et attachant que j’ai eu plaisir à découvrir au fil d‘Harry Potter et l’enfant maudit. Quant à Albus Severus, c’est un personnage très intéressant car il se construit en décalage de ce qu’était Harry Potter. On voit qu’il a du mal à porter l’héritage familial et que ses relations avec Harry sont difficiles. Ce sont ces deux jeunes héros qui nous passionne dans cette pièce de théâtre.
Quand à la trame d’Harry Potter et l’enfant maudit, si elle n’est pas très originale, reprenant le thème des voyages dans le temps et des conséquences que peuvent avoir une simple modification apportées sur le cours des événements, elle nous captive pourtant. La pièce est truffée de petits clins d’oeil à la saga et c’est assez sympathique. Aussi, alors que je craignais d’être déçue par cette lecture, j’ai été agréablement surprise. J’ai eu plaisir à lire Harry Potter et l’enfant maudit et surtout, ça m’a donné de replonger, encore une fois, dans l’univers !
En quelques mots :
Ce huitième tome était un pari risqué pour J.K Rowling qui ne voulait pas de suite à sa saga littéraire. Le choix d’une pièce de théâtre, d’une histoire qui se déroule 19 ans après la fin du règne de Lord Voldemort et le fait qu’Harry, Ron et Hermione ne tiennent qu’un rôle secondaire, est évidemment une décision assumée. Vouloir comparer Harry Potter et l’enfant maudit aux précédents Harry Potter serait évidemment une erreur. Il faut plutôt le prendre comme un livre à part entière, différent, qui s’inscrit dans la continuité des précédents livres de J.K Rowling. D’ailleurs, ce n’est pas elle qui a écrit la pièce, mais Jack Thorne, d’après une idée originale de J.K Rowling.
J’avais évidemment peur d’être déçue par cette lecture mais comme je n’en attendais pas grand chose, j’ai finalement été agréablement surprise. Je me suis particulièrement attachée à Albus Severus mais surtout à Scorpius, le personnage le plus étonnant d’Harry Potter et l’enfant maudit. Ce sont ces deux jeunes héros que j’ai eu plaisir à découvrir dans cette pièce de théâtre.
Pour ce qui est de la trame, on concédera que l’histoire n’est pas très originale mais elle m’a cependant captivée et intéressée. Une chose est sûre, j’ai maintenant envie de replonger dans la saga !