Age : 9 – 12 ans
Éditeur : Le Rouergue : Dacodac (2017)
80 pages
Note :
On l’appelle Mémé Kalashnikov !
Car la grand-mère de Louis est une terreur, il déteste passer des vacances dans sa maison au fond des bois, sans télé ni rien.
Mais cette fois-ci, il ne va vraiment pas s’ennuyer. Car sa grand-mère, moitié sorcière moitié activiste politique, s’oppose à la construction d’une route près de chez elle.
De Guillaume Guéraud je connais surtout ses romans coup de poing comme Je ne mourrai pas gibier ou Plus de morts que de vivants. Avec Ma Grand-mère est une terreur, on est dans un tout autre genre mais on peut dire que ça dépote pas mal aussi !
Voici donc Louis qui doit pour les vacances de la Toussaint rendre visite à sa grand-mère. Atypique, originale, brute de décoffrage et loin des clichés de la grand-mère gâteau, mémé Kalashnikov fait plutôt peur et Louis ne l’apprécie pas beaucoup. En plus sans télé, ni connexion wifi, il craint de s’ennuyer dans cette maison au fond des bois où tout est vieux ! Mais lorsque la grand-mère décide de se battre pour sauver sa maison et sa forêt, c’est une véritable aventure qui démarre !
C’est l’humour présent dès la première ligne qui donne à Ma Grand-mère est une terreur toute sa saveur. On se laisse prendre par cette histoire surtout pour les personnages qu’elle met en scène et la personnalité incroyable de mémé Kalashnikov. Je me suis vraiment régalée avec cette lecture car cette grand-mère est détonante et je la trouve géniale même si un peu effrayante !
La trame de Ma Grand-mère est une terreur est plus banale. Il est question de sauver la nature en empêchant la construction d’un axe autoroutier. Un thème écologique dans l’air du temps, déjà vu. Néanmoins c’est ce qui permettra à Louis de se rapprocher de cette grand-mère qui le terrifie et de découvrir aussi l’histoire familiale. La touche de fantastique est intéressante et fait de cette lecture un moment d’évasion.
En quelques mots :
Ma Grand-mère est une terreur est écrit dans un ton inhabituel en littérature jeunesse. On n’en attendait pas moins de Guillaume Guéraud. Dès les premières pages on découvre donc avec beaucoup d’humour cette grand-mère qui terrifie Louis car elle est « brute de pomme ». J’ai adoré le style de cette histoire qui donne au roman toute sa saveur. La trame de fond est moins originale ( mais dans l’air du temps ) lorsque petit-fils et grand-mère s’organisent pour s’opposer à la construction d’un axe autoroutier. Une lecture très drôle dans laquelle on s’évade !