Age : 15 ans et +
Éditeur : Plusieurs éditeurs possibles (1925)
Note :
Nick Carraway, fraichement installé à New-York découvre le faste de la ville au travers son voisin, Jay Gatsby. Ce dernier, homme mystérieux est à l’origine de très grandes fêtes dans New-York mais personne ne connaît vraiment son passé. Nick devient rapidement un ami proche de Gatsby et découvre alors l’histoire passionnée qu’il a eu avec Daisy, justement une connaissance de Nick. Comment leur rencontre après cinq ans d’absence va t-elle se dérouler ?
Cela faisait cinq ans que j’avais envie de lire Gatsby le magnifique, précisément depuis que j’avais découvert un extrait de cette plume américaine magnifique en cours d’anglais… The Great Gasby m’avait tout de suite emporté dans un tourbillon de mots car c’est un texte qui en un seul extrait vous donne envie de plonger dedans à bras ouverts. Le fait est que cinq ans après cette première rencontre avec Gatsby je ne m’étais toujours pas procurée l’ouvrage. La sortie d’une nouvelle adaptation du roman Gatsby le magnifique, avec Léonardo Dicaprio dans le rôle titre, a fini par me décider.
J’ai lu ces 200 pages avec beaucoup d’intérêt, moins vite que je ne l’aurais aimé car j’avais d’autres impératifs mais sinon, je crois que j’aurais pu le lire d’une traite. L’écriture de Francis Scott Fitzgerald n’a rien de comparable avec ce qui se fait aujourd’hui. C’est le roman réaliste des années 1920-30 comme on ne l’écrit plus maintenant. Je me suis donc laissée emporter par les soirées folles de Gastby, j’ai essayé de saisir le passé et la psychologie si complexe de ce personnage qui n’aura été qu’un homme balloté, inconsciemment, pendant toute sa vie. Tandis que Nick Carraway, le narrateur, livre sur son voisin un regard entre compassion et émerveillant en passant par une sorte de mépris de tout ce qui faisait Jay Gatsby dont il fut sans doute le seul vrai ami…
En très peu de pages et très peu de chapitres, Francis Scott Fitzgerald saisit les années folles aux Etats-Unis et livre une histoire très complète avec Gatsby le magnifique.
Mon seul regret c’est de ne pas avoir pu en saisir plus sur Jay Gatsby au cours du roman ou alors cela nécessiterait une relecture car ce n’est pas un roman qui livre tous ses secrets à la première lecture. J’aurais donc aimé en découvrir plus sur la personnalité si spéciale de Gatsby, son passé et sa relation avec Daisy qui est si destructrice. Mais je pense aussi que Francis Scott Fitzgerald a voulu rester fidèle au narrateur qui nous conte cette histoire car Nick Carraway, bien que proche de Jay Gastby, ne parviendra jamais totalement à le connaître et le comprendre, Jay Gastby demeurant à jamais un mystère.
La passion et son effet destructrice sur l’homme, la naïveté et l’hypocrisie, la folie et la richesse de cette époque sont aussi très bien décrites et la fin est juste remarquable et poignante. Gatsby est un personnage attachant pour lequel on éprouve un sentiment entre admiration et pitié. Gatsby le magnifique est donc un roman classique anglais dont on ne pourrait passer à côté.