Age : 15 ans et +
Éditeur : Jungle éditions (2012)
48 pages
Note :
Originaire du Salvador, le gang MS-13 ou Mara Salvatrucha 13 est un gang qui sévit dans le monde entier depuis les années 80 avec plus de 50 000 membres, qui forment une gigantesque famille. A Los Angeles, le MS-13 contrôle le trafic de drogue et la la vente d’armes, se méfiant de tous. Afin d’arrêter leur chef, l’agent James du FBI est envoyé comme taupe pour préparer un coup monté.
Jean-Claude Bartoll, scénariste de la série Gangs dont MS-13 est le second volume, a souhaité par cette série montrer le quotidien des gangs les plus redoutables du monde. Après s’être intéressée aux Pink Panthers, c’est à Los Angeles qu’il nous emmène pour nous présenter un gang beaucoup moins atypique mais pour le moins redoutable : la Mara Salvatrucha 13.
Dés les premières pages Jean Claude Bartoll nous raconte l’origine de ce gang, venu du Salvador et composé à l’origine de déserteurs de l’armée et d’anciens guérilleros. Puis nous faisons la rencontre de l’agent James, un agent du FBI dont la dernière chance de se racheter après une bavure, est d’infiltrer le gang MS-13 et d’organiser un coup monté pour piéger le chef des MS-13 à Los Angeles.
Dans ce deuxième tome de Gangs il y a, contrairement au premier tome, une plus grande place accordée à une histoire complète. C’est au travers de cette mission d’infiltration de l’agent James que le lecteur à l’occasion de découvrir tout ce qui compose le quotidien du MS-13. Et promis il y aura un début et une fin pour lui…
Soudés, violents, formant une grande famille, roi de la drogue et des ventes d’armes, le MS-13 n’est pas un gang qui fait dans la dentelle. C’est un gang vraiment très différent des Pinks Panthers, que nous avions découvert dans le premier tome de la série Gangs, qui vit dans une pauvreté apparente malgré leurs lourds moyens à disposition.
Le dessin de Filip Andronik et Senad Mavric est assez dur, les traits sont marqués et les couleurs sont assez sombres rappelant que ce gang opère la nuit et dans l’ombre, dans les quartiers les plus malfamés.
Une fois encore on appréciera la capacité de Jean-Claude Bartoll à présenter dans les grandes lignes le MS-13, à donner un visage à ces personnages violents qui échappent sans cesse à la police par une organisation bien rodé. Le temps de 48 pages, on s’y croit !