Age : 9-12 ans / 12-15 ans
Éditeur : Actes sud jeunesse
140 pages
Note :
Quand Flore, phobique scolaire, est prise d’une nouvelle crise d’angoisse en cours de maths, la documentaliste l’accueille avec joie dans son CDI où règne un joyeux chaos. Accompagnée de Grégory, un redoublant très populaire, elle fait la rencontre de Samuel, auto-proclamé futur grand rappeur, et de Nadia, une gothique un brin sarcastique. Les quatre collégiens décident de former le “Gang du CDI”, principalement pour lire des livres à l’abri de l’agitation du collège et discuter mangas. Mais la disparition soudaine et mystérieuse de la documentaliste casse leur routine. Le Gang du CDI se met en tête de la retrouver. Une mission qu’ils n’imaginaient probablement pas aussi dangereuse.
Le Gang du CDI de Vincent Mondiot est un roman d’horreur dont l’ambiance n’est pas sans rappeler les Chair de Poule. Ce premier tome pose les bases d’une série qui se veut accessible au plus grand nombre. En effet, chaque tome compte environ 150 pages, une taille qui pourra aussi séduire ainsi ceux qui lisent peu.
Le récit suit donc Flore, une jeune collégienne qui souffre de phobie scolaire. Elle trouve refuge dans le CDI très atypique de l’établissement et rencontre trois autres élèves : Grégory, Samuel et Nadia. Ensemble, ils forment le “Gang du CDI” et passent leur temps à discuter mangas et livres à l’abri des regards. Mais la disparition soudaine de la professeur-documentaliste chamboule tout…
J’ai trouvé que l’intrigue s’installait rapidement et offrait de nombreux rebondissements. On commence d’abord dans l’ambiance d’un collège classique avant de peu à peu comprendre que l’histoire va basculer dans le fantastique. L’ensemble se lit très facilement.
J’ai également beaucoup aimé les personnages. Vincent Mondiot prend le temps de présenter chacun d’entre eux. Particulièrement Flore, celle par laquelle nous vivons ce premier tome. Leurs traits de caractère sont parfois un peu trop poussés mais cela n’empêche pas qu’il soit attachant. De la même façon si j’ai bien aimé que le CDI et le métier de professeur-documentaliste soit mis en exergue, il est dommage que certains aspects soient faux ou caricaturaux.