Age : 12 – 15 ans
Éditeur : Hachette jeunesse (2013)
240 pages
Note :
« Moi, c’est Bluebell. J’ai 13 ans et c’est dans ma folle vie que vous vous apprêtez à entrer. Attention, préparez-vous, je suis entourée par une vraie famille de fous ! On commence avec Jasmine et Twig. On les appelle les petits chéris, alors que ce sont plutôt de sacrés diablotins. Leur jeu préféré, c’est de faire rouler leurs rats domestiques sur des voitures télécommandées. Il y a aussi Flora, ma grande sœur. Avec elle, on a le droit à un défilé de mode quotidien : elle change de couleur de cheveux encore plus souvent que d’humeur. Papa et maman sont rarement à la maison, ils travaillent tout le temps et voyagent beaucoup. Du coup, ils ont engagé Zoran comme garçon au pair. Il est étudiant et joue parfaitement du piano, mais il est nul en cuisine : pour nous maintenant, c’est saucisses purée midi et soir. Depuis peu, il y a Joss, le nouveau voisin. Joss a un super sens de l’humour et un sourire à tomber. Et puis il y avait Iris… »
A la lecture de ce résumé, on s’attend à un roman chick-lit un peu banal et la lecture qui suit est en réalité une bonne surprise. Plutôt bien écrit avec une auteur qui a la volonté de se glisser à fond dans son personnage principal, La folle vie de Bluebell Gadsby nous fait vite comprendre qu’on ne va pas s’ennuyer dans ce roman.
L’histoire commence peu avant la rentrée des classes, on découvre toute la famille de Bluebell et le nouveau baby-sitter : Zoran sans oublier bien sûr le nouveau voisin, Joss. Tous ces événements réunis ensemble et combinés aux tracas du quotidien annoncent des événements en perspective…
La Folle vie de Bluebell Gadsby raconte avant tout l’histoire d’une adolescente au sein de sa famille mais aborde également des thèmes comme l’absence des parents à cause du travail, les tensions familiales, l’amitié, la découverte de l’amour et le fait de devoir surmonter la mort d’une sœur, ici d’Iris…
C’est tout cela qui est dépeint dans le roman La Folle vie de Bluebell Gadsby. Parfois un peu rapidement, parfois sans aller au fond des choses, en restant en surface, mais le roman pose les bonnes questions.
Au final, ce roman est une lecture estivale agréable et bien construite, avec une trame riche et qui réserve au lecteur de bonnes surprises. La lecture est facile, rapide et sympathique, on ne s’ennuie pas et les personnages sont attachants. Les personnalités de ceux-ci sont un peu stéréotypées mais on aura tout de suite de la sympathie pour chacun, à leur manière. Un bon moment donc à lire La Folle vie de Bluebell Gadsby de Natasha Farrant avec une histoire qui mêle habilement les passages drôles et les passages plus tristes.