Éditeur : Delcourt (2019)
60 pages
Note :
« Un jour de printemps, des fleurs se sont mises à pousser sur la tête de grand-frère. Au début, elles l’ont effrayé, et il ne savait pas quoi en faire. Nous sommes allés voir Mamie, qui connaît tout sur les fleurs. Mais des comme ça, elle n’en connaissait pas. Grand-frère a alors demandé à Papa de les lui couper. Papa lui a dit « Mais tu ne les as pas encore écoutées ! » Les fleurs ont alors commencé à lui parler… »
Une jolie bande-dessinée tant au niveau du dessin que de l’histoire qu’elle raconte. Un récit qui se lit comme un conte, un trait doux, qui l’accompagne. Les Fleurs de grand-frère, c’est l’histoire un peu invraisemblable d’un garçon qui se retrouve du jour au lendemain avec des fleurs dans les cheveux. Cette différence, source d’abord d’angoisse et de moqueries, devient peu à peu un trésor à cultiver. Cette bande-dessinée est une métaphore sur la différence, les handicaps. Gaëlle Geniller invite le lecteur a tirer des particularités du corps, une force.
L’histoire est poétique, lyrique, douce. Il y a pour ce garçon avec ses fleurs dans ses cheveux une véritable tendresse de la part de son entourage et peu à peu, les autres l’acceptent et s’intéressent à cette singularité. C’est évidemment idéaliste et plein de bons sentiments mais cela fait aussi du bien de lire des histoires optimistes et chaleureuses comme Les Fleurs de grand-frère.
Au delà de l’histoire, j’ai aussi aimé le dessin de Gaëlle Genillier, simple, doux, lumineux et parfait pour ce conte.