Age : 9-12 ans / 12-15 ans
Éditeur : Oskar éditeur ( 2023 )
150 pages
Note :
Lucilla, une jeune Romaine, fille de gladiateur, se rend à Lugdunum pour intégrer l’école de gladiature d’Opiter. Elle espère devenir une de ces célèbres gladiatrices qui combattent de nuit à la lueur des flambeaux, et participer aux jeux du Concile dans le grand amphithéâtre. L’entraînement est rude et l’histoire de Tigris, un champion mystérieusement disparu des années plus tôt, hante encore l’arène. Quand Lucilla commence à recevoir d’étranges messages, elle s’interroge: Tigris a-t-il vraiment disparu ?
Jusqu’à ce que je lise La Fille du gladiateur de Catherine Cuenca, j’ignorais totalement qu‘il existait des femmes gladiatrices ! Rien que pour cette raison, ce livre me paraît mériter toute sa place dans une bibliothèque ou un CDI. Mais bien sûr, le roman à d’autres atouts !
L’histoire est prenante. On découvre tout à la fois le quotidien de Lucilla en tant que jeune combattante mais aussi son passé, les raisons qui l’ont poussé à devenir gladiatrice et bien sûr l’enquête qu’elle mène sur le célèbre Tigris. Catherine Cuenca donne beaucoup de rythme à son récit et je me suis laissée porter par cette petite lecture. Je lis assez peu de romans historiques en ce moment mais cette pause dans mes lectures habituelles m’a convaincue.
Comme beaucoup de romans historiques, on s’imprègne du vocabulaire de l’époque et de la vie quotidienne des habitants. Je me suis glissée assez vite dans l’ambiance. Il faut être sensibilisé à la vie romaine durant l’antiquité et aux combats des gladiateurs pour bien appréhender l’univers mais le texte est très accessible. En plus, à la fin, il y a une petite partie documentaire.
Lucilla est une héroïne attachante, forte et déterminée. Elle fait preuve de courage et n’hésite pas à braver le danger pour comprendre ce qui est arrivée à Tigris. On la suit avec plaisir dans l’arène et dans les rues de la ville, à la recherche de la vérité sur Tigris. De nombreuses pistes sont explorées et les combats scandent l’histoire.
J’ai un petit bémol : le titre du roman. Pour moi il dévoile une partie de l’intrigue de Catherine Cuenca, ce qui est dommage.