Age : 12 – 15 ans
Éditeur : Pocket jeunesse ( 2021 )
230 pages
Note :
Mystérieuse et d’une beauté irréelle, la nouvelle élève, Anna, fait tourner la tête de Cory, le garçon le plus populaire du lycée de Shadyside. Tout en elle l’obsède… au point qu’il en perd le sommeil. Délaissant ses amis et ses entraînements, il ne vit plus que pour ses baisers. Mais que cache l’extrême pâleur d’Anna ?
Quand, la jeune fille disparaît soudainement, Cory est bien décidé à découvrir son secret. Mais osera-t-il se rendre jusque chez elle, dans l’inquiétante Fear Street ? Et surtout… En sortira-t-il indemne ?
R.L Stine est sans aucun doute l’auteur que j’ai le plus lu quand j’avais 9-12 ans. J’adorai la série Chair de poule et je pense que j’en ai lu une très très grande quantité même si aujourd’hui je ne me souviens que des frissons d’horreur que ces petites lectures me procuraient. La série Fear Street est clairement dans la même veine, elle s’adresse aussi à un public un tout petit peu plus âgé. J’ai d’abord pensé qu’il s’agissait d’une nouvelle série lorsque je l’ai vu dans le catalogue de chez PKJ, mais en fait c’est tout l’inverse, la série a été publiée en 1989, quelques années avant Chair de poule et bénéficie d’une traduction et publication en France en 2021 du fait d’une adaptation par Netflix en trois films !
De fait, Fear Street, on ne va pas se mentir, fait son âge. Ainsi, l’ambiance parait un peu rétro au départ puisqu’il est question de cassettes, walkman et téléphone filaire ! Dans La Disparue, premier tome de la série, on va retrouver les éléments qui ont fait le succès de l’auteur auprès des jeunes dans le domaine du roman jeunesse d’horreur : une jeune fille énigmatique, un héros fasciné ( sinon obnubilé) par cette dernière, des personnages secondaires inquiétants, une rue angoissante et des événements étranges qui sèment le doute entre réalité et fantastique…
J’ai lu facilement La Disparue car comme beaucoup de romans publiés pour la jeunesse à cette époque, on cherchait surtout l’efficacité. Les chapitres s’enchaînent vite, l’histoire est rythmée et l’écriture très accessible. Dans le fond, cela ne casse pas non plus des briques. Les personnages sont assez vite présentés, peu personnalisés et ils servent en priorité pour actionner le récit. On s’est habitué à un peu plus de profondeur aujourd’hui en littérature jeunesse mais cela fonctionne quand même très bien.
J’ai trouvé l’atmosphère de La Disparue assez angoissante et le roman tient donc ses promesses. En effet, le mystère Anna nous tient en haleine tout au long des 230 courtes pages de ce livre. On se pose pas mal de questions au fil de la lecture et cela maintient le suspense : Anna existe t-elle vraiment ? Quelle est son histoire ? Pourquoi son comportement est-il aussi étrange? Pourquoi certains affirment qu’elle est morte alors qu’elle est belle et bien vivante aux yeux d’autres ? Pourquoi Cory est-il a se point fasciné par la jeune fille ? Quel est donc le fin mot de toute cette histoire ? Le doute et ces différentes interrogations nous donnent envie de poursuivre notre lecture jusqu’à la révélation finale, des plus étonnante !