Age : 9-12 ans
Éditeur : Jungle (2016)
48 pages
Note :
La famille Arthur n’est pas tout à fait comme les autres. Déjà, il y a 6 filles : Anna, Cara, Bella, Dana, Flavia et Elisa. Vous les avez tous ? Et un garçon, Gabriel, le petit dernier. Ariane, la maman, est grand reporter, Arthur, le papa est ingénieur et parcourt le monde pour installer un logiciel révolutionnaire. Autant vous dire que ces deux-là ne sont pas souvent à la maison.
Anna est l’aînée de la famille, et comme les parents travaillent loin, c’est elle qui s’occupe de ses cinq sœurs et de son petit frère. Elle aimerait bien passer plus de temps avec son amie Sophie, mais entre les poésies à faire réciter, les chaussures à lacer et les tartines à faire, comment pourrait-elle avoir le temps de participer à une soirée pyjama ?
En quelques mots :
Adaptée de deux romans de la série de romans La Famille trop d’filles de Susie Morgenstern, cette bande-dessinée jeunesse nous entraîne dans le quotidien très mouvementé de la famille Arthur. Six filles et un garçon compose la turbulente petite fratrie et c’est à l’aîné, Anna, que revient souvent la charge de veiller sur son frère et ses sœurs car c’est la plus grande ! Mais ce n’est pas facile quand on est encore au collège et c’est aussi très vite épuisant.
L’histoire est bien construite et en quelques planches, Clotka parvient à nous plonger dans la vie très intense et rythmée d’Anna. La jeune fille est timide et n’ose pas dire ce qu’elle ressent face au poids de la responsabilité que ses deux parents lui ont confiée. Le ton est plein d’humour et très léger mais n’en aborde pas moins une problématique intéressante, dans laquelle chaque aîné peut se reconnaître car il n’est pas nécessaire de devoir s’occuper de cinq sœurs et un frère, pour être sensible au problème d’Anna. Ras-le-bol de se coltiner ses cadets, punitions injustes car on n’a pas eu le temps de faire ses devoirs en sont quelques exemples. Au fil de l’histoire, Anna prend de l’assurance, évolue et parvient enfin à sortir de sa timidité pour affirmer son caractère.
Côté dessin, le lecteur aura plaisir à retrouver le trait de Clotka qui accompagnait déjà les romans de Susie Morgenstern. Expressif et vif, ce dessin est dynamique et les couleurs, variées et vives donnent une ambiance très chaleureuse à l’ensemble. Les ingrédients sont réunis pour séduire le jeune public auquel ce premier tome BD de La Famille trop d’filles, s’adresse.