Age : 12 – 15 ans
Éditeur : Milan jeunesse (2016)
220 pages
Note : 
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Edvard n’est pas un adolescent très populaire et il est souvent la victime de Henk. Dans ce contexte, séduire Constance se révèle un échec. Pour pouvoir suivre la jeune fille sur Facebook, il décide de devenir sur le réseau social Jason, un Américain en voyage scolaire. Seulement il se rend rapidement compte des conséquences de son mensonge et décide de « tuer » Jason, sans se douter que sur internet, la machine va s’emballer…
En parallèle, Edvard fait la connaissance de son voisin, éminent astrophysicien qu’il adore mais menacé d’expulsion . Il décide de l’aider à rester chez lui. Et si Jason pouvait finalement aider Edvard dans cette histoire ?
La lecture de Fake, fake, fake s’est révélée assez inattendue. En effet, la quatrième de couverture de l’éditeur ne correspond pas, à mon sens, au contenu réel du livre et à l’histoire qu’elle met en scène. Milan jeunesse évoque uniquement la création du faux profil Facebook de Jason. Quand j’ai lu ce résumé, je m’attendais donc à une histoire assez proche de Dans de beaux draps, c’est-à-dire, l’histoire d’un adolescent pris à son propre piège après s’être fait passé pour un autre sur un réseau social. Or pas du tout ! Cette histoire de faux profil est loin d’être l’élément central de Fake, fake, fake. ça m’a un peu déstabilisée car j’ai quand même eu l’impression d’avoir été un peu flouée sur l’histoire réelle de ce livre, ce qui est un peu dommage… A moins que le roman porte finalement mieux son titre qu’on ne le croit.
Dans ce cas, que raconte Fake, fake, fake ? C’est une question tout à fait légitime. Et bien tout simplement l’histoire d’un ado pas très à l’aise dans sa peau, amoureux d’une fille inaccessible qui va redécouvrir son voisin, qu’il détestait jusqu’ici, peu de temps avant d’apprendre que celui-ci est menacé d’expulsion. Dés lors, il va essayer de trouver le moyen d’empêcher ça et s’appuyer de manière assez inattendue sur « Jason ». Le récit est écrit sous forme de journal intime et s’étale sur plusieurs semaines (fin des vacances d’été-fin septembre). Le roman est bourrée d’anecdotes sur sa vie quotidienne avec ses amis, ses parents et son voisin. C’est très facile à lire et l’histoire, même si elle ne correspondait pas à ce que j’espérais, est accrocheuse car Edvard est tout de même très sympathique.
Fake, fake, fake est donc un roman sur la jeunesse avec en toile de fond la question des réseaux sociaux. Le texte manque un peu de « morale » puisque l’usage du faux profil de Jason par Edvard n’est jamais remis en cause…et quand on voit comment l’histoire se termine, c’est quand même un peu dommage. Zoé Beck aborde aussi rapidement d’autres thèmes porteurs : le harcèlement scolaire, l’amitié, l’amour, les parents et leurs idées saugrenues ( comme un séjour végétarien à la ferme…). La lecture est rapide et divertissante, grâce à l’humour dont fait preuve Edvard.
Conclusion, un avis mitigé sur Fake, fake, fake. J’ai lu très facilement ce livre et l’histoire était très plaisante mais l’impression d’avoir été un peu trompée sur le contenu du livre et la conclusion un brin amoral malgré une chute bien trouvée pour combiner l’histoire du faux profil et l’expulsion de M. Tannenbaum, freine un peu mes ardeurs…
En quelques mots :
Ne vous fiez pas uniquement à la quatrième de couverture de l’éditeur pour vous plonger dans Fake, fake, fake. Plutôt qu’un mensonge qui tourne mal sur les réseaux sociaux, le roman de Zoé Beck raconte plutôt comment Edvard, un ado pas très bien dans sa peau et qui a décidé de lancer un faux profil Facebook, va aider un voisin à ne pas être expulsé. Un roman sur la jeunesse écrit comme un journal intime avec en toile de fond des thématiques porteuses : le harcèlement scolaire, les réseaux sociaux, l’amitié, l’amour, les parents…
Une histoire facile et rapide à lire grâce à un héros attachant et drôle. L’ensemble est très divertissant mais même si j’ai lu avec plaisir ce roman, j’ai aussi eu l’impression d’avoir été trompée sur son contenu car quand j’ai commencé, ce n’était pas l’histoire à laquelle je m’attendais. Du coup, je suis un peu déçue.