Age : 12 -15 ans
Éditeur : Bayard jeunesse (2016)
370 pages
Note :
Madeline (Maddy) Whittier a 18 ans. Atteinte de DICS, une maladie rare qui la prive de défenses immunitaires, elle passe ses journées enfermée à la maison. Elle n’a pas le droit de sortir et ses contacts avec les autres sont limités à sa mère, à son infirmière Carla et quelques professeurs.
Elle s’accommode tant bien que mal de cette situation jusqu’à ce qu’Olly, un adolescent de son âge, emménage dans la maison d’en face et s’immisce dans son quotidien et dans son coeur…
Attention romance ! Everything, everything est une histoire d’amour par excellence qui ravira les lecteurs amateurs de ce genre. L’originalité du roman de Nicola Yoon réside dans la situation particulière de Madeline. En effet, à cause de son DICS, la jeune fille de 18 ans n’a jamais eu une existence comme les autres. Elle vit enfermée chez elle depuis presque toujours et occupe ses journées grâce à la lecture, ses cours d’architecture en ligne, les jeux et films avec sa mère ainsi que les passages de Carla, son infirmière. Une existence routinière dans un environnement aseptisé et confortable. Si Madeline n’est pas malheureuse, on sent tout de même très vite que sa vie manque de surprises et d’inattendu. Sa rencontre avec Oliver (Olly), son nouveau voisin va très vite tout faire basculer.
Everything, everything raconte comment Madeline et Olly vont peu à peu apprendre à se connaître et tomber follement amoureux. D’abord via internet puis dans la vie réelle grâce à l’aide de Carla, les deux adolescents se rapprochent au fil de leurs échanges et rencontres. Pour Maddy, c’est la découverte de l’amour tandis qu’Olly semble attiré par cette jeune fille à l’histoire si atypique. Leur relation, toute mignonne, grandit sous la plume candide et fraîche de Maddy. Beaucoup de romantisme et évidemment de clichés dans cette histoire qui peut paraître un peu mièvre. Heureusement, l’écriture de Nicola Yoon n’est pas trop guimauve et on se laisse finalement surtout attendrir par la complicité et l’amour entre Olly et Madeline.
La construction d’Everything, everything m’a énormément rappelé le roman Nos étoiles contraires de John Green. Pour moi on est tout à fait dans la même veine, pas seulement parce que la maladie s’immisce dans l’histoire d’amour, mais aussi parce que les deux personnages vivent un amour très exclusif au point que les personnages secondaires paraissent quasiment absents. De même, là où les héros de Nos étoiles contraires s’échappaient de leur tracas liés à la maladie avec un périple à Amsterdam, c’est à Hawaï qu’Olly et Maddy vivront leur amour en toute insouciance.
Everything, everything est une jolie romance pour adolescents. Je regrette juste que Nicola Yoon n’ai pas davantage creusé les personnalités d’Olly et de la mère de Madeline, de même que tous les événements qui gravitent en dehors de leur relation ( la violence du père d’Olly par exemple).
Par contre j’ai trouvé que la fin était ingénieusement trouvée et apportait au roman une conclusion pleine de surprise.
En quelques mots :
Après le succès de Nos étoiles contraires, le roman Everything, everything, dans la même veine, devrait rencontrer son public. Romance pour adolescents par excellence avec ses clichés et ses deux jeunes héros tendrement et follement amoureux, Everything, everything nous rappellent à quel point il faut vivre sa vie et ses risques.
L’histoire met en scène une héroïne attachante, Madeline, atteinte de DISC et qui n’est jamais sortie de chez elle jusqu’à ce que sa route croise Olly. Comme dans de nombreuses histoires, c’est l’amour qui conduira Maddy à sortir de sa routine et à aller sur des chemins qu’elle n’aurait jamais empruntés. Une jolie romance au final très surprenant !