Age : 9-12 ans
Éditeur : Novel
170 pages
Note :
« Dans la chaleur d’un soir d’été, quatre enfants se tiennent face à une boulangerie. Personne ne les connaît. Personne ne sait d’où ils viennent. » Ainsi commence l’histoire légendaire des enfants Boxcar. Pour échapper à leur grand-père, qu’ils croient cruel, les orphelins se réfugient dans un wagon de train abandonné… Réussiront-ils à se débrouiller seuls ?
Les Enfants Boxcar est une série à succès américaine, publiée pour la première fois en 1924. Les romans mettent en scène quatre orphelins ( Henry, Jessie, Violette et Benny), très débrouillards, qui vont vivre de sacrés aventures. Dans ce premier tome, nous faisons connaissance avec eux et nous découvrons leurs belles personnalités. Ils cousent, ils bricolent, ils cuisinent, ils travaillent, ils chinent…ces enfants là ont de la ressource et nous ramènent à une autre époque.
Avouons-le, la littérature jeunesse depuis Les Enfants Boxcar a bien évolué ( et c’est tant mieux !). On retrouve dans cette lecture l’esprit bon enfant et tendre du Club des cinq ou des Petites filles modèles. C’est fut pour moi une lecture « madeleine de Proust », très attendrissante même si pas crédible du tout et un peu trop optimiste et idéaliste. Mais qu’est-ce que ça fait du bien des petites lectures comme ça de temps en temps. De jolies petites péripéties jalonnent le quotidien des enfants Boxcar : un chien blessé, une course à pied, une cueillette de cerise, l’aménagement d’un wagon…ils sont si imaginatifs et positifs qu’on en oublierait leurs difficiles conditions de vie ! Et évidemment tout est bien qui fini bien.
J’ai été charmée par ce côté rétro et touchée par les relations qu’entretiennent les frères et sœurs. Bienveillants, prévenants, à l’écoute des uns et des autres, ils ont fait de leur situation une force. C’est simple, extrêmement facile à lire, un peu simplet et caricatural ( oui, on ne va pas se mentir) mais aussi très distrayant. Personnellement j’ai bien envie de découvrir les autres tomes.