Age : 12-15 ans
Editeur : Plusieurs éditeurs possibles (1878)
Note :
Jules Vallès raconte son enfance. Le premier souvenir date de ses 5 ans, un souvenir violent, celui de sa mère, qui chaque jour le battait et ce, jusqu’à ses treize ans. C’est à partir de ce souvenir que débute l’autobiographie de Jules Vallès composée de larmes, de honte, de coups mais aussi de joies.
Poignant, c’est sans doute le mot qui décrit le mieux cette autobiographie au titre sobre de L’Enfant. L’intérêt du lecteur se porte dés les premières lignes, Jules Vallès parle aux noms de nombreux autres enfants, qui comme lui auront bien souffert durant leur enfance.
Il faut avouer que les mères de l’époque n’étaient pas aussi tendre qu’aujourd’hui et ce n’est pas Hervé Bazin qui contrariera Jules Vallès, car lui même souffrait des violences de sa mère ( quelques soixante-dix ans plus tard ) racontées dans Vipère au poing .
L’Enfant, c’est une ouverture sur le XIX ème siècle, c’est l’histoire de milliers d’écoliers
( l’école est en effet, un autre facteur important dans ce premier tome de la trilogie autobiographique de Jules Vallès).
Ce roman qui se lit bien et qui s’apprécie tout autant trouvera, si ce n’est pas déjà le cas, une place dans sa bibliothèque personnelle. Il ne reste plus qu’à lire les deux tomes qui suivent : Le Bachelier et L’Insurgé deux livres qui complèteront sans conteste cette vision du XIXème siècle.