L’Encyclopédie des peurs, T1 : l’Achluophobie de Benoit Broyart et Erwan Blain

Age :   9 – 12 ans
Éditeur : Jungle
56 pages

Note : 3 out of 5 stars

Que se passe-t-il donc dans ce sinistre manoir où Lili a débarqué ?
Clara Baldamore, sa grand-mère, a travaillé toute sa vie à une oeuvre immense : L’Encyclopédie des peurs. Malheureusement, le chien Raspoutine vient d’en faire son dîner. Quel désastre pour la science ! Clara sollicite l’aide de Lili… Sera-t-elle à la hauteur des épreuves qui l’attendent à l’autre bout du monde ? Rapportera-t-elle la précieuse essence de la peur du noir ?

Divertissante c’est sûrement le premier mot qui vous viendra à l’esprit pour qualifier ce premier tome de L’Encyclopédie des peurs. S’adressant à un jeune public, la BD évolue dans un univers à l’ambiance gothique mais dans un esprit bon enfant et assez drôle de sorte que la lecture ne fait pas vraiment peur.

Dans ce premier tome de L’Encyclopédie des peurs, le lecteur découvrira la jeune héroïne Clara Baldamore et son incroyable et (quasiment pas) terrifiante grand-mère Lili. Alors que la précieuse encyclopédie conçue durant toute une vie par Lili est réduite en charpie par le chien de la maîtresse de maison, Clara va très vite venir à la rescousse. La voila ainsi missionnée pour recueillir l’essence de l’achluophobie, c’est-à-dire la peur du noir et pour ça une étonnante machine l’emmènera jusqu’à Mexico.

J’ai trouvé cette lecture du premier tome de L’Encyclopédie de toutes les peurs plutôt sympathique. Scénaristiquement efficace, graphiquement réussie et attrayante, la bande-dessinée nous embarque le temps de la lecture. Il est prévu que chaque tome explore une peur. La BD s’adresse résolument à un jeune public et l’histoire est assez simple mais elle fonctionne bien.

J’ai bien aimé les trois personnages, leur caractère. Clara est une jeune ado qui n’a pas froid aux yeux et ne se laisse pas impressionner, sa grand-mère Lili est une femme de poigne au caractère insupportable ( mais si savoureux à découvrir) et enfin le majordome Rigor, qui subit au quotidien, nous fera souvent sourire dans son rôle de victime.

 

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