Age : 15 ans et +
Éditeur: Plusieurs éditeurs possibles (1834)
Note :
Sur une île espagnole, le général Montriveau débarque et pénètre au coeur d’un couvent, décidé à retrouver ici la femme qu’il a aimé cinq ans auparavant, éperdument. Il la retrouve sous le nom de sœur Thérèse mais celle-ci refuse de revenir au monde pour épouser Montriveau, il l’a trop fait souffrir. Alors dans un immense flash-back, l’histoire de Montriveau et de celle qui s’appelait la duchesse de Langeais, se rejoue. Une histoire d’amour fait de sentiments factices puis réelles, de trahisons et de tristesse.
Balzac n’est pas un auteur que je connaissais particulièrement bien et j’avais surtout un apriori sur lui : l’auteur des longues descriptions ennuyeuses…ma lecture de La Duchesse de Langeais m’a prouvée le contraire. Certes descriptions il y a, mais l’ennui est absent.
J’ai aimé la façon dont l’histoire de La Duchesse de Langeais est menée et organisée et je dois dire que j’ai bien aimé son caractère romantique bien que ce ne soit pas mon genre préféré.
J’ai été agréablement surprise de constater que pour une fois, la femme n’était pas tout de suite soumise à l’homme et qu’il s’agissait d’abord d’un amour impossible d’un homme pour une femme, avant que cela ne s’inverse. Je n’avais jamais vu ça encore dans un roman de cette époque.
La Duchesse de Langeais se laisse lire tranquillement et rapidement, l’histoire nous emporte dans les boudoirs du XIXème siècle, dans l’amour aristocratique et bourgeois, le reflet d’une société en quelque sorte. J’adore ces romans qui mêlent Histoire, réflexions philosophiques et fiction…