Age : 15 ans et +
Éditeur : Michel Lafon (2016)
260 pages
Note :
À 17 ans, Livvy Flynn est LA romancière à succès d’une série fantastique pour adolescents, adulée par des millions de lecteurs. Et puis, il a suffi d’une mauvaise indication du GPS, d’une seconde d’inattention sur une route cabossée, dans un coin perdu…
Lorsqu’elle reprend conscience, Livvy découvre avec horreur qu’elle est retenue prisonnière dans la cave d’une ferme, isolée au milieu de nulle part. Ses ravisseuses, une mère et sa fille désaxée, lui en veulent et exigent des excuses. Mais pourquoi ?
J’ai reçu Le Détour dans le cadre de Masse critique Babelio. J’avais très envie de lire ce roman dont le résumé m’avait intriguée lors de mes repérages de la rentrée littéraire 2016. Malheureusement ce fut une lecture assez décevante.
L’histoire est celle de Livvy, une adolescente de 17 ans qui a publié son premier livre à 14 ans. Dés le départ, elle rencontre un énorme succès et enchaîne bientôt les dédicaces, conférences et ateliers d’écriture. En revenant justement d’un de ces rendez-vous, elle a un accident. Elle se réveille prisonnière d’une femme et de sa fille, aux intentions obscures…
Je n’ai pas réussi à me laisser porter par Le Détour. J’ai trouvé que l’histoire était tirée par les cheveux et cousue de fils blancs. Dés les premiers chapitres j’ai deviné qui étaient ses geôliers, leurs motivations et la vérité sur Rory, son petit-ami. Le suspens n’a donc pas été énorme et rien n’est venu briser l’idée que j’avais de l’histoire depuis le départ. J’ai trouvé l’ensemble très poussif et un peu extrême. On sent aussi que l’auteur s’est laissée porter par le roman Misery de Stephen King, en bien moins bon.
Il y a quelques bons passages et notamment ceux dans lesquels on en apprend plus sur l’enfance de Livvy mais je n’ai pas forcément vu ce qu’il apportait à l’histoire, leurs rôles.
Du côté de l’héroïne, je l’ai trouvé antipathique, peu attachante et assez imbuvable. Elle a la grosse tête et même si je pense que c’est un choix de l’auteur, j’ai aussi trouvé que ça manquait de crédibilité. Par exemple, Livvy est au plus mal et elle pense déjà aux gros titres et à la manière dont elle pourra gagner de l’argent avec cette histoire d’emprisonnement. Je l’ai aussi trouvé assez grossière dans la manière de s’exprimer et trop cynique.
J’ai fini par achever Le Détour par une lecture en diagonale. Cela a confirmé mes soupçons et je n’ai donc pas vraiment eu plaisir à lire ce livre pourtant très prometteur et tentant sur le papier.
En quelques mots :
J’avais repéré Le Détour au moment de la rentrée littéraire 2016 et j’avais envie de le lire. Malheureusement ce fut une lecture décevante car très convenue, cousue de fils blancs voire tirée par les cheveux à certains moments. L’héroïne est assez antipathique, elle a 17 ans et elle est déjà publié et se croit au dessus des autres. Elle n’évolue pas beaucoup au cours du roman, ce qui est dommage. Le Détour résonne comme un Misery de Stephen King, en bien moins bon. C’est dommage car le synopsis était très prometteur.