Age : 12 – 15 ans
Éditeur : Rageot ( 2022 )
125 pages
Note :
En 1978 aux États-Unis.
Lorraine, la fille la plus populaire du lycée, a entendu des cris dans la maison voisine de la sienne, une vieille maison qui, déserte depuis un an, vient juste d’être occupée. Quand elle en parle au lycée, tous les élèves se moquent d’elle. Seul Tom, complexé et mauvais élève, mais qui brille à l’atelier théâtre et qui pratique la lutte, l’écoute et la croit. Il lui propose d’y pénétrer pour voir ce qui s’y passe…
La collection Flash fiction de chez Rageot, destinée aux dyslexiques ( mais pas que !) continue d’étoffer son catalogue de titres. Ayant surtout lus des romans à destination des plus jeunes dans cette collection, j’avais envie de découvrir un titre qui s’adresse plus à des quatrièmes – troisièmes et + ! J’ai donc plongé dans Des voisins trop secrets de Philip Le Roy.
On retrouve avec ce roman les atouts de la collection Flash Fiction : un texte linéaire, des personnages peu nombreux et une intrigue resserrée et dynamique qui ne se perd pas dans les détails. Le style de Philip Le Roy est très accessible : phrases courtes et dialogues prédominent, les descriptions sont réduites. C’est une lecture efficace et surtout plaisante. On se laisse prendre par le mystère que la maison voisine de celle de Lorraine semble abriter. Les personnages, un peu stéréotypés, n’en sont pas moins attachants et sympathiques. Le roman est riche en rebondissements.
J’émets deux petits bémols sur ma lecture Des voisins trop secrets. D’une part, on a plusieurs références à la culture de la fin des années 70 et je ne suis pas sûre que cela parlera forcément aux ados d’aujourd’hui (mais peut-être que ce sera l’occasion d’inviter le lecteur à faire quelques recherches complémentaires pour justement les comprendre). D’autre part, j’ai trouvé que certaines prouesses de Tom était un peu invraisemblables et exagérées…digne d’un cascadeur ! Bien que la fin ( une surprise réussie ) soit assez éclairante sur le sujet !