Age : 15 ans et +
Editeur : Plusieurs éditeurs possibles (1829)
Note :
Un homme, dans sa cellule, parle de ses derniers jours de vie. En effet, il est condamné à mort et depuis cinq semaines, presque six, il attend que la mort vienne le prendre. Chacun de ses faits et gestes sont racontés ici, par lui, ainsi que chaque évènement qui vient bouleverser sa fin d’existence.
A travers le regard d’un homme dont on ignore tout, jusqu’au nom, Victor Hugo, très impliqué contre la peine de mort, fait passer un message fort dans ce livre sobrement appelé Le Dernier jour d’un condamné qui annonce le ton de l’histoire.
En effet, il se glisse dans la peau d’un prisonnier condamné à mort et exprime toutes les émotions que ressent l’homme au fur et à mesure que l’heure approche. Plus celle-ci approche, plus on sent de la détresse chez cet homme qui au départ préférait mourir plutôt que d’être au bagne toute sa vie.
Que sait finalement le lecteur de ce prisonnier ? rien. On ignore son nom, on ignore son crime et c’est cela qui est important dans ce livre, c’est parce qu’on ignore tout que le roman est fort. Ainsi, Victor Hugo, exprime le fait que tous, nous pourrions être condamnés à mourir. Dans Le Dernier jour d’un condamné, Victor Hugo parle de tous ces Hommes morts et sa « plaidoirie » contre l’abolition de la peine de mort, nous touche beaucoup plus.
Un roman riche en émotions et passionnant, que l’on dévore littéralement en une fois.
Le dernier jour d’un condamné peut aussi se mettre en référence à Claude Gueux, second livre de Victor Hugo contre la peine de mort, où, là, on assiste au procès d’un futur condamné.