Age : 15 ans et +
Éditeur : Kana : Dark (2010)
190 pages
Note :
Ganta est accusé d’avoir tué tous ses camarades de classe et pour cette raison, il est incarcéré à la prison Deadman Wonderland, au Japon. Cette prison privée qui finance la reconstruction de Tokyo après une grave catastrophe est aussi un parc d’attraction dans lequel les prisonniers sont des participants. En effet, pour gagner des jours de vie supplémentaires, les détenus doivent d’affronter dans des épreuves mortelles !
Ganta parviendra-t-il à rester en vie ?
Deadman Wonderland est un shonen assez sombre dans lequel le lecteur se retrouve plongé au cours d’un univers carcéral à la fois inédit, atypique et terriblement cruel puisque les détenus sont les acteurs involontaires d’un parc d’attractions ouvert au public japonais, risquant chaque jour leur vie pour pouvoir survivre. Un public qui n’a pas vraiment conscience que ce n’est pas du cinéma…
L’idée de ce manga m’a tout de suite charmée malgré son côté assez sinistre et cette histoire m’a rapidement tenue en haleine.
Dans le tome 1 de Deadman Wonderland, nous sommes en effet dés les premières pages plongés dans le coeur de l’histoire car l’assassinat des camarades de Ganta nous est raconté dés le début. Ensuite, nous arrivons dans la prison Deadman Wonderland, avec ses règles brutales qui se découvrent au fil des pages. Les personnages secondaires font leur apparition mais l’histoire reste très centrée sur Ganta.
De par son sujet, il est tout de même important de signaler que le manga Deadman Wonderland contient beaucoup de scènes violentes que le noir et blanc atténu cependant. De plus, Jinsei Kataoka et Kazuma Kondou ne font pas dans la violence gratuite même si Jinsei Kataoka, le dessinateur de ce manga, ne lésine pas toujours sur les détails…Pour cette raison, j’aurai tendance à le proposer pour des adolescents de 14 ans et plus.
Quoi qu’il en soit l’histoire de Deadman Wonderland se présente sous un bon jour et ce premier tome est très prometteur pour la suite. Je ne me suis pas du tout ennuyée et le manga a une construction claire (les cases ne s’entremêlent pas trop, comme dans certains…) et l’image a une très grande place par rapport au texte. Un très bon huis clos dans un univers étonnant qui mêle univers post apocalyptique, injustice et quête de vérité…