CSU, T9 : Vortex de Caroline Terrée

Age : 15 ans et +
Éditeur :  CSU  (2016)
380 pages

Note : 5 out of 5 stars

L’agent Kate Kovacs est appelée sur une étrange affaire d’agression. Une jeune femme paraplégique a été attaquée en pleine nuit mais le mobile de l’agresseur est étrange. Kate et son équipe se lance alors à la recherche d’un homme aussi mystérieux que déterminé. Dans le même temps, le passé de Kate Kovacs ressurgit plus que jamais.

J’attendais ce neuvième tome de CSU depuis plusieurs années et sans trop y croire. Pourtant il est bien là maintenant et  il n’est pas resté bien longtemps dans ma PAL car j’étais ravie de pouvoir découvrir une nouvelle enquête de l’agent Kate Kovacs. Il ne m’a pas fallu beaucoup de temps non plus pour retrouver dans Vortex les ingrédients de cette série littéraire qui me passionne autant qu’un feuilleton télévisée. Caroline Terrée n’a pas perdu son sens du rythme et cette nouvelle enquête m’a très vite tenue en haleine.

Dans Vortex, une jeune urbaniste paraplégique a été agressée pendant la nuit mais son comportement est étrange. En effet, la femme refuse pourtant de se faire ausculter par les médecins et collabore peu avec la police. Il faudra toute la diplomatie de Kate Kovacs pour qu’elle accepte de se livrer et lance l’équipe du CSU sur les traces d’un agresseur déterminé qui semble faire des recherches médicales sur ceux qu’il agresse…En parallèle de cette enquête placée sous le signe de la science, le passé de Kate Kovacs ressurgit. En effet, une partie de l’enquête va l’amener à replonger quelques années auparavant, lors de l’assassinat d’Aidan et ses longs mois de rééducation, car elle aussi avant été pendant un moment paralysée. De plus, des suspects du meurtre de son petit ami ont également été retrouvés

Ce nouveau tome de CSU s’inscrit dans la lignée des précédents. A l’enquête en cours, se mêle l’histoire au long-court du passé de Kate Kovacs. Le rythme se veut dynamique avec beaucoup de dialogues entre les personnages et des descriptions réduits au minimum. Le style n’est pas sans rappeler le script d’un épisode de série télévisée. Un choix assumé depuis le départ par Caroline Terrée qui revendique écrire des « thrillers qui se lisent comme les épisodes d’une série télé« . C’est un constat que j’ai fais depuis le début de la série CSU et Vortex confirme cette impression. De fait, j’étais captivée tout au long de ma lecture.

Outre ce rythme trépidant, Vortex est aussi très réaliste et sonne très « pro ». Caroline Terrée effectue de nombreuses recherches en amont de l’écriture de ses romans et on retrouve dans cette nouvelle histoire l’ambiance policière actuelle. C’est encore très proche de ce qu’on voit à la télévision et il y aurait peut-être à redire pour quelqu’un du milieu, mais la lecture est crédible et fait juste.

J’ai bien aimé découvrir dans Vortex un peu plus le passé de Kate Kovacs et accéder un peu plus à sa sensibilité. C’est un personnage attachant mais aussi très distant dans les premiers épisodes de CSU. Au fur et à mesure des tomes, Caroline Terrée réussi vraiment à faire évoluer la psychologie de son héroïne et dans ce neuvième tome, on en apprend enfin beaucoup sur son histoire.

En quelques mots

On ne l’espérait plus mais ce neuvième tome de CSU est bien là ! Une bonne nouvelle et un roman qui n’a pas traîné longtemps dans ma PAL. Tous les ingrédients sont là à nouveau pour que le lecteur soit tenu en haleine : une enquête menée tambour battant, un style qui laisse une large part aux dialogues, un rythme trépidant et une enquêtrice qui, plus que jamais, est déterminée. 
Caroline Terrée livre avec Vortex un nouvel épisode de sa série littéraire qui a tout d’une série télé et l’ambiance sonne une fois de plus très juste, très pro, très réaliste. On en redemande déjà !

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