Éditeur : Fleuve (2018)
480 pages
Note :
Quand quelques lignes en bas de la colonne des brèves révèlent la découverte d’un squelette de bébé sur un chantier de la banlieue de Londres, la plupart des lecteurs n’y prêtent guère attention. Mais pour trois femmes, cette nouvelle devient impossible à ignorer…
Bien que La Coupure soit le second roman de Fiona Barton, c’était la première fois que je lisais un de ses livres et ce fut une bonne découverte. L’histoire met en scène la même héroïne que dans La Veuve ( mais cela n’est pas un frein à la compréhension) : Kate, une journaliste. Celle-ci découvre à la lecture d’un entrefilet d’un journal qu’un squelette d’enfant enterré depuis de très nombreuses années a été découvert lors d’un chantier. Elle décide d’en apprendre davantage et de mener sa propre enquête en parallèle de la police. Dans le même temps, deux femmes seront secouées par cette découverte : Angela, dont le bébé a été enlevé 40 ans auparavant à la maternité et qui n’aura eu de cesse de le retrouver et Emma qui craint de voir son plus gros secret révélé.
La Coupure alterne les trois points de vue notamment pour nous raconter comment chacune vit cette découverte et ses conséquences. On se laisse prendre au jeu de l’enquête et on est tenu en haleine par les différents rebondissements, différentes pistes qui scandent le récit. J’ai été aussi touchée par les histoires d’Angela et Emma qui sont terribles et émouvantes. Le rebondissement final est bien trouvé même si je m’en était un peu douté.