Age : 15 ans et +
Éditeur : Flammarion ( 2020 )
330 pages
Note :
La nuit où Antoine rencontre son ange gardien, il se rend compte de deux choses :
1. Il est en danger de mort
2. Son ange gardien est nul
Cette histoire est déjà mal partie, mais quand il s’aperçoit que des forces surnaturelles envahissent le campus et que son ex-petite amie est impliquée… C’est carrément le début de la fin du monde!
La 4ème de couverture de Comment j’ai tué un ange gardien nous informe que le roman a d’abord rencontré le succès sur Whattpad et est signé de la main d’un youtubeur ( que je ne connaissais pas, mais je ne suis pas du tout les youtubeurs…). En général, arrivé à ce stade, j’ai tendance à me méfier parce que j’ai souvent eu de mauvaises expériences avec ce type de publications à la qualité moyenne. Mais là, ce fut une vraie bonne surprise alors si vous êtes dubitatif comme moi, soyez rassurés car Comment j’ai tué mon ange gardien est un vrai régal !
Ce qui m’a plu d’emblée dans le roman de Thomas Hercouët c’est l’humour qui est bien ancrée dans cette histoire aux ressorts fantastiques. Ainsi, un jeune étudiant, Antoine, voit son ange-gardien débarquer, Charles, car des ombres ( des parasites ) sont en train de dévorer l’âme des terriens. La mission d’Antoine et Charles ? empêcher la fin de l’âme humaine !
Thomas Hercouët joue avec les personnages qu’il invente et ne se prend pas au sérieux quand il s’agit de raconter les différentes péripéties qui leur arrivent. Comment j’ai tué mon ange gardien est ainsi une aventure loufoque et décalée. Même si on s’embrouille parfois dans les ressorts de l’intrigue ( très alambiquée tout de même ) ce n’est pas très grave car les personnages sont drôles et attachants. C’est en effet assez amusant de voir Charles, l’ange-gardien d’Antoine, vouloir tenter un maximum d’expériences en tout genre ( et surtout culinaires ) au cours de son passage sur terre et cela suffit déjà à rendre cette lecture divertissante.
Au fil des pages l’intrigue fantastique va prendre plus d’ampleur. Antoine va multiplier avec Charles, et ses amis dans la confidence, les rencontres et les recherches pour empêcher les parasites de triompher. On se laisse porter par les événements et l’ensemble se lit finalement avec rapidité. La fin est bien trouvée et laisse une porte ouverte sur une suite, qu’on ne refuserait pas.