Age : 12 – 15 ans
Éditeur : Le Rouergue : doAdo (2012)
340 pages
Note :
C’est les vacances de Noël pour Maxime Mainard. Lui qui avait prévu de partir en Angleterre c’est raté car il a été pris avec un téléphone contrefait. Du coup, c’est chez son oncle Christian qu’il trouve refuge et se lance dans l’incroyable projet de former avec lui un groupe de rock ! ça va déménager !
A vous aussi Maxime Mainard, son humour, ses piques, sa verve, ses (més)aventures improbables et incroyables, ça vous avait manqué…je parie que oui. En tout cas, moi oui et c’est donc en lectrice déjà conquise que j’ai repris le fil des péripéties parisiennes de Maxime pour un troisième tome. Anne Percin a en plus eu la gentillesse de nous rajouter une bonne centaine de pages de plus par rapport aux deux tomes précédents : ça, c’est vraiment très très sympa et très très bien.
Donc après des vacances d’été très éprouvantes (Comment (bien) rater ses vacances), une histoire d’amour tout aussi compliquée mais toujours existante (Comment (bien) gérer sa love story), il fallait bien que les vacances de Noël de Maxime et les mois qui suivent soient tout aussi surréalistes. Le résultat avec Comment devenir une rock star (ou pas) est vraiment à la hauteur des deux tomes précédents et je ne me suis pas lassée de lire les sacrés aventures de Maxime, sans doute l’élève de terminale que l’on aimerait le plus croiser un jour dans sa vie.
Avec Comment devenir une rock star (ou pas), Anne Percin continue de nous faire passer un très bon moment de lecture où l’on est détendu, où l’on sourit à chaque phrase ou presque et où l’on lit avec un réel plaisir, sans voir les pages défiler. Le texte est drôle, vivant, animé de pleins de petites péripéties du quotidien et dans lesquelles on se retrouve parfois.
Maxime Mainard qui monte un groupe avec son oncle atypique et deux autres personnages tout aussi incroyable (un flic batteur très très carré et un homosexuel très très exubérant), ça casse la baraque. Sans oublier Natasha, sa petite amie et ses deux meilleurs amis et sa grand-mère qui auront aussi leur grain de selle à mettre dans l’histoire.
Pour ma part je suis toujours aussi bluffée par la capacité d’Anne Percin à se glisser avec autant d’aisance dans la tête d’un ado de 17 ans aussi déluré que Maxime : langage, attitude, états d’âme, attitudes, tout cela semble naturel et surtout ça le rend encore plus attachant et drôle.
Comment devenir une rock star (ou pas) d’Anne Percin est une conclusion en beauté pour cette trilogie dont on regrette déjà qu’il n’y est pas de suite (à moins que…ça serait formidable !). Une seule garantie : vous n’allez pas vous ennuyer !