Comme sur un nuage d’Okura et Corma Hashii

Age :   12 – 15 ans
Éditeur : Akata ( 2020 )
190 pages

Note : 4 out of 5 stars

Dai Noshiro, adolescent de 17 ans, vient de débarquer dans un nouveau lycée. Plutôt jovial et ouvert, il n’a aucun mal à s’intégrer dans ce nouvel environnement. Mais très vite, il remarque que dans sa nouvelle classe, un élève est mis de côté : un certain Kô Sanada. La rumeur raconte en effet qu’il est gay et personne n’ose l’approcher. Mais Noshiro, refusant l’injustice, décide d’essayer d’en faire son ami…

Comme sur un nuage est une trilogie sur le thème de l’homosexualité. On va suivre l’arrivée d’un adolescent dans une nouvelle école et sa découverte de l’homosexualité, au-delà des clichés et préjugés. En effet, Dai Noshiro n’avait jusque là jamais fréquenté d’homosexuel et il en a donc une vision assez étroite. Lorsque la rumeur court qu’un garçon solitaire de sa classe, Kô Sanata, serait gay, il décide de se rapprocher de lui car il n’aime pas la manière dont les autres le traitent mais aussi parce que l’adolescent l’intrigue. 

Dans Comme sur un nuage, Okura propose un scénario intéressant sur la manière dont un jeune lycéen pour qui l’homosexualité reste quelque chose d’extraordinaire et tabou, va essayer de dépasser ses appréhensions et sa perception. Dai Noshiro est naïf et très maladroit mais il fait preuve envers Kô Sanata d’une grande ouverture d’esprit. Loin de se ranger à l’avis général et de fuir le garçon, il va décider d’en faire son ami, quand bien même son orientation sexuel le surprend. On sent que Daï Noshiro n’est pas un mauvais bougre, ne pense jamais à mal, mais qu’il est simplement très curieux.

Comme sur un nuage est clairement un manga optimiste. Je trouve que les personnages évoluent tous très positivement et qu’il y a un message de tolérance vraiment très intéressant. C’est peut-être très idéaliste mais je trouve que ça permet aussi de répondre à pas mal d’interrogations que les ados peuvent se poser. En effet, Daï Noshiro ressemble à beaucoup d’ados d’aujourd’hui, qui ne rejettent pas l’homosexualité mais se posent aussi beaucoup de questions. Avec innocence et aux côtés de Kô Sanata, Dai Noshiro va apprendre et voir au-delà des idées reçues, en même temps que le lecteur ! Il est pour moi un personnage assez crédible, même si on l’imagine plus « collégien » que « lycéen ».

Une jolie lecture qui prône donc la largeur d’esprit, très bienveillant dans son propos et surtout un bon moyen d’aborder le thème avec de jeunes lecteurs.

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